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 UNE VIE SOUTERRAINE ***bug***

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AuteurMessage
natacha153
Ecrivain
natacha153


Nombre de messages : 167
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Date d'inscription : 11/06/2008

UNE VIE SOUTERRAINE  ***bug*** Empty
MessageSujet: UNE VIE SOUTERRAINE ***bug***   UNE VIE SOUTERRAINE  ***bug*** EmptyDim 15 Fév - 16:01

Y'a un bug, j'arrive pas à le mettre en Post-it... bref




Il fait noir à cette heure-ci. Il y a une odeur bizarre. L'humidité a gagné ma chambre. Voilà plusieurs années déjà que je suis rejetée par la société. Personne ne veut de moi. Ma seule famille vit encore. Mon frère s'est marié il y a quatre ans. C'est depuis ce jour que je suis ici. Je vis dans les égouts de la ville de St L****** du V**. C'est difficile. Il sait que je suis ici, il sait comment je vis. Il vient souvent me voir pour me porter à manger. Il ne vient pas de jour sinon sa femme le saurait. Elle ne m'aime pas. Moi non plus d'ailleurs. La haine a gagné mon coeur dès le premier regard.
J'écris cette histoire parce que c'est la fin. Mon frère n'est pas venu depuis deux semaines. J'ai faim. Alors je vous raconte mon histoire. Peut-être que personne ne la lira mais au moins, j'aurais écris l'histoire de ma pénible vie dans ce souterrain.
C'est le jour où notre mère est morte que tout a commencé. Je venais de faire un cauchemar dans lequel je mourrais. Je m’étais réveillé avec elle à mes côtés. Soudainement, la porte d'entrée de la maison avait été fracassée et un homme était entré dans la maison. Ma mère m'ordonna de me cacher dans le placard. Cet homme qui l'avait assassiné était un homme de la mafia. D'après mon frère, elle en faisait partie mais n'avait pas respecté un contrat et elle en avait payé le prix fort. J'avais voulu devenir flic pour elle. Je voulais retrouver son assassin et combattre l'injustice. Mais j'ai échoué. Toute ma vie ne fut qu'un combat contre la mort qui me suivait partout. Heureusement pour nous, ma mère avait caché notre existence, à mon frère et à moi. La mafia ne nous cherchait pas. Jusqu'au jour où, alors que je rentrais chez mon frère, un homme me suivait. Ressemblant énormément à ma mère, cet homme me prit pour elle. Il prévint la mafia. Je fus recherchée et poursuivie. Je dû quitter ma famille pour fuir et échapper à ces hommes qui me retrouvaient toujours. On n’échappe pas à la mafia mais ça, je ne le savais pas. Je me suis enfuie. Ils me retrouvèrent. Je suis revenue me cacher dans ces égouts que je connais aujourd'hui par coeur. Je fuis cette vie qui m'a été destinée sans même pouvoir dire non, sans même pouvoir la choisir.
Depuis le jour où j'ai été suivie, je sais que ces hommes savent tout sur moi. Ils connaissent mon nom, mon frère, sa femme. Je les ai mis en danger. S'il leur arrive malheur, ce sera ma faute. C'est pour ça que j'ai échoué ici. Je ne veux plus leur causer d'ennuis. Mon frère sait que s'ils me retrouvent, c'est finit. Je suis inquiète. Il n'a jamais laissé passer une semaine sans venir me voir au moins deux fois. Qu'est-ce qui se passe, là haut, dans ce monde duquel je suis bannie? A-t-il eu des ennuis? Je ne sais pas mais j'ai peur. J'aimerais voir son visage. Pourquoi n'est-il pas venu? Pourquoi passer autant de temps sous silence? Pourquoi me faire peur? Je ne sais pas. Je ne sais pas ce que je dois faire. Dois-je sortir pour aller voir? Non, je me ferais tuer. Je dois rester là et attendre. Après tout, il est peut-être tombé malade. Oui, ce doit être cela.
Je ne connais pas le nom de celui qui veut me tuer, je ne sais pas pourquoi il s'en prend à moi. Je sais que cela fait quatre ans maintenant qu'il doit me chercher. Peut-être croit-il que je suis morte. Au fond, ce ne serait pas plus mal. Je serais peut-être libre. Non, aucune liberté ne me serait accordée. Même si je fuyais dans un autre pays, ils sauraient forcément un jour où l'autre que je suis en vie. Je vais rester là et attendre. Je ne veux pas mourir parce que je ne veux pas que mon frère subisse un autre choc. Ce lui ferait trop de mal.
Mon frère s'appelle Mathieu. Il est grand, un mètre quatre-vingt cinq. Il a fait de la boxe. Quand ma mère est morte, il devait s'occuper de moi. Il n'en avait pas les moyens. Il m'a fait arrêter l'école. J'étais alors en classe de cinquième. Il m'a gardé environ un an avec lui. Après, j'étais en âge et j'ai travaillé. Nuit et jour, je faisais des extras un peu partout, dans toutes sortes de boites. La journée, je faisais un travail normal, la nuit, j'étais strip-teaseuse. Je montais tous les soirs sur la scène du Q***** of S** où je faisais mon numéro. Les hommes m'adoraient. Ils ne me donnaient pas beaucoup de pour boire pendant le show mais j'en avais un peu plus quand je devais passer dans les salles privées. Mon frère me disait que c'était notre seul moyen de survivre. Alors je l'écoutais. Je l'ai toujours écouté. Les deux premières fois ont été horribles. Ce faisait mal et c'était vraiment très étrange. Je revenais en pleurant dans la caravane de mon frère. Il me disait d'essayer de prendre du plaisir. Encore une fois je l'écoutais. La troisième fois fut plus agréable. J'ai appris à aimer ce que je faisais, à y prendre du plaisir. Je n'ai jamais goûté à l'amour. Aucun homme ne m'a jamais aimé mais beaucoup m'ont désiré. Et je m'offrais à eux comme j'aurais dû le faire pour le premier homme que j'aurais dû aimer. Mais il n'y a jamais eu de premier. Certains disent que l'on ne peut survivre sans amour, je leur prouve le contraire en écrivant cela.
J'ai ainsi travaillé pendant quatre ans. A l'âge de seize ans, j'ai abandonné les extras et ai commencé un stage dans l'école de police. J'ai réussi un concours. Malgré mon âge, ils m'avaient accepté. J'avais beaucoup révisé pour réussir, ce que j'ai fait. Je me gardais une partie des pour boire que je cachais. Avec ces sous, j'ai réussi à m'acheter trois livres que j'ai appris par coeur pour réussir mon concours. Mon frère était heureux et me disait que je pourrais ainsi lui donner des informations que j'interceptais. N'importe qu'elle information était acceptable. C'est ainsi que nous devions coincer l'assassin de notre mère. Du moins, c'est ce que mon frère avait prévu. Mais un jour, j'ai fait une erreur. J'avais trop confiance en une collègue du bureau. Je lui avais dit que j'informais mon frère de tout ce qui s'y passait. Je fus expulsée du commissariat. Mon frère me gronda et me dit que j'avais été stupide et que je ne devais faire confiance à personne appart lui. J'ai recommencé les extras et mon travail dans la boite du Q***** of S**. Je m'y suis habituée.
Je suis restée un an au bureau de police. Ca me plaisait vraiment. J'avais trouvé des amis. Mais je me méfiais de tout le monde. On dirait bien aujourd'hui que j'avais raison. Après avoir été rejettée du bureau, je suis restée un an avec mon frère. Un an où l'on avait réussit tous les deux à acheter une maison en cumulant nos deux salaires. Après, il a rencontré sa femme. On ne s'aimait pas mais il m'avait quand même permit de rester chez lui. Je vivais au grenier. Il m'avait aménagé une petite chambre très confortable. Mon frère et Ariane ne se disputaient jamais. Je n'entendais aucun bruit, si ce n'est le soir mais je ne pouvais leur en vouloir, ils étaient mariés après tout. Le grenier n'était pas très insonorisé ce qui avait pour conséquence que j'entendais le moindre bruit dans la maison. Pas très agréable. Mais je préférais cela à vivre dehors. Et un jour, cet homme m'a suivis. Il était mince, avait les traits très marqués, était très joufflu et n'était pas très grand. Il avait les cheveux très foncés et les yeux verts. Je n'oublierais jamais son visage pour le mal qu'il m'a fait.
Alors que je marchais tranquillement en revenant du Q***** of S**, j'entendais des pas derrière moi. Je pensais d'abord à un homme qui voulait me violer. Alors je m'engageais dans une petite impasse. Je me cachais derrière un carton pour qu'il ne me voit pas. Il avançait lentement. Je le laissait passer devant moi, terrée dans l'ombre, et le piégeait. Je bondis derrière lui. Je commençais à lui ouvrir les quelques boutons de sa chemise. L'homme se laissait faire. Je le plaquait contre le mur et lui caressait son torse alors nu. Il commença alors à m'arracher mon débardeur et me demanda qui j'étais. Je lui dis mon nom. Il sortit un couteau de sa poche et me menaça. Il me dit que j'étais la fille de la femme qu'il avait tuée il y a quelques années déjà. Je me mis à courir le plus vite possible que mes jambes tremblantes me le permettaient. J'arrivais chez mon frère après avoir couru deux kilomètres et je fis mes valises. Je laissais un mot à mon frère pour m'excuser de l'avoir mit en danger.
Perdue, je fuis St L****** du V** et me dirigeait vers M********. C'était assez loin et je dû prendre quatre bus. Mais aussitôt arrivée, je me mis en route pour un petit bois. Je n'avais pas assez d'argent pour aller à l'hôtel. Je trouvais un banc et m'y allongeais. Dans la nuit, j'entendis des pas. Je me mis à courir. Le sac sur mon épaule, je n'avais pas encore eu le temps de me changer. Je repris le bus pour aller à A** en P*******. Mais là encore, ils me retrouvèrent. Je revins alors à St L****** du V** après une nuit de trajet en bus pendant laquelle je n'ai pu dormir parce que je devais changer sept fois de bus pour me rendre à ma destination.
Je me réfugiais alors dans les égouts de ma ville natale sachant que je ne devrais probablement jamais la quitter. Je repris contact avec mon frère lui expliquant mes problèmes et l'endroit où je vivais. Il m'apporta tout un carton de livres pour m'occuper et à manger pour une semaine entière. Il m'expliquait qu'il ne pourrait venir que la nuit parce que sa femme ne devait pas être au courant de nos entretiens. Je lui donnais mon consentement et lui expliquais que cela était déjà bien suffisant. Ce fut ainsi pendant quatre ans. Chaque jour à lire un livre différent, de Baudelaire à Maupassant en passant par Nerval, Hugo, Musset et bien d'autres, je connus sur le bout des doigts les plus grands classiques de la littérature française. Je passais mes premiers jours à visiter ma nouvelle maison. Il faisait sombre et le bruit était assez insoutenable. J'en devenais presque sourde. La nuit comme le jour, les voitures passaient au-dessus de ma tête avec un fracas assourdissant. J'eus du mal à m'habituer à l'humidité qui régnait dans ces lieux. L'odeur y était épouvantable mais je m'y habituais, plus par obligation que par plaisir. C'était beaucoup plus humide le soir que la journée.
C'est ainsi que mon frère venait trois fois par semaine, pour m'apporter à manger, à boire et un nouveau livre. J'ai aujourd'hui l'équivalent d'une centaine de livres que je lis et relis depuis un mois. Mes bouteilles d'eau sont presque vides et la nourriture me manque depuis une semaine. Cela en fait deux que Mathieu n'est pas venu me voir.
À présent, je panique. J'entends un bruit au-dessus. Mon frère est revenu.
Plaf, plaf, plaf...
Ces bruits de pas, ce ne sont pas ceux de Mathieu! Ce n'est pas lui! Si c'est lui mais il marche différemment. Il est décidé. J'entends un bruit. Je l'ai déjà entendu quelque part! C'était il y a longtemps. Je mets un certain temps avant de me rappeler que c'est celui que fait la crosse d'un révolver que l'on charge. Ce ne doit pas être Mathieu! Je veux m'enfuir, j'essaie de courir mais mes jambes ne veulent pas me porter. Elles sont trop faibles, n'ont plus assez de force. Cet homme se rapproche. J'essaie de ramper mais mon corps ne veut faire aucun effort. C'est un homme de la mafia. Je n'ai donc vécu tant d'année dans ces égouts sombres et malodorants que pour me faire tuer? Ce serait trop facile. Mon esprit reprend le dessus sur mon corps et je me relève, à bout de force. Je cours mais me trompe de tunnel. Je n'y vois rien. Il y a une plaque d'égout juste au-dessus de moi. Je vois de la lumière. Il est juste derrière moi.
Il me tire dessus. J'ai mal. Je vois un visage qui se rapproche. Je ferme les yeux parce que j'ai peur de voir celui qui m'a tant cherché et celui qui a voulu me tuer. Mon coeur commence à faiblir, j'ouvre les yeux, c'est mon frère qui me regarde et qui me sourit.
Une vie souterraine. Voilà mon rêve. Je me réveille en sursaut à trois heures du matin. Je transpire dans mon lit, maman est là, elle m'a entendu crier. La porte s'ouvre dans un fracas impossible et quelqu'un court dans la maison. Maman me dit de me cacher dans mon placard. L'homme qui lui fait à présent face vise sa tête. Je dois faire quelque chose, je ne veux pas revivre ça. Je sors de mon placard, l'homme me vise et tire, surpris. J'ai mal, mon corps bascule en arrière. J'ai juste le temps d'apercevoir maman récupérer le révolver et mettre en joue l'Homme. Elle l'interroge, elle est agent du FBI. Toutes mes craintes s'apaisent, elle ne fait pas partie de la mafia. J'ai alors l'espoir que le destin de mon frère a aussi changé et qu'il ne fera jamais partie cette mafia qui a essayé ce soir de tuer maman.
Peut-être qu'il me faut mourir ce soir mais contre tout espoir j'ai sauvé ma famille et échappé à ma vie hostile dans les égouts de St L****** du V**.
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