Ratzor
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 | Sujet: Invincible pendant Cinq Jours  Lun 22 Déc - 19:17 | |
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Tome 1
LES CHRONIQUES DES TEMPS NOIRS
-INVINCIBLE PENDANT 5 JOURS-
par Alexandre Duguay - 11 ans
Pour Jonathan,
Une grande personne très persévérante que j’aime beaucoup
Le samedi d’été avait été très ennuyant. Il n’était pas question de répéter une telle journée. Je décidai donc d’aller au grenier rempli de poussières. J’espérais pouvoir y trouver quelque chose à faire. Je montai les marches, bougon, fatigué d’avoir été ennuyé pendant toute la journée précédente. Les fenêtres de l’endroit étaient condamnées par des planches de bois à moitié moisies par le temps; et de rares rayons de soleil traversaient la pièce. Je m’enfargeais parfois dans plusieurs objets de servant plus à rien. Je continuai donc ma marche, ne sachant toujours pas quoi faire. Tout ce que je trouvai ne m’aida pas à passer le temps. J’allais faire marche arrière, quand j’aperçus un objet particulièrement brillant, de couleur bronze, sur une petite étagère de bois. Sans me demander ce que c’était, je m’en emparai pour pouvoir le contempler. Il était incrusté de pierres précieuses et son métal était parfumé d’un arôme floral. Il était plutôt propre comparé aux autres objets, et de très beaux signes l’enjolivaient. Lorsque j’avais fini d’admirer le dessus de la sphère, je la retournai et aperçu une petite ouverture… pour en savoir le contenu, j’appuyai sur le bouton central et le trésor s’ouvrit rapidement, d’un coup sec. À l’intérieur, on pouvait y identifier les douze chiffres d’une montre normale et les deux aiguilles centrales. La montre semblait hors d’usage depuis longtemps. Je voulais tout de même changer les piles, mais au moment même où j’allais m’en aller de cet endroit particulièrement ténébreux, mon trésor à la main, les aiguilles de l’objet scintillant se sont mises à tournoyer très rapidement et elles se sont mise à briller. La montre s’est alors brutalement fermée, et je sentais vaguement une puissance infinie sortir de ce que je tenais dans mes mains. La pièce était maintenant illuminée d’une couleur bleue. Je poussai alors un cri de terreur, pensant que mon destin allait s’arrêter là. Au contraire, je ne connaissais pas mon aventure qui était sur le point de commencer…
. . .
Quand ma crise cardiaque fut terminée, je me retrouvai assis sur un banc de bois et un vieil homme était assit devant moi, la barbe blanche et longue, les yeux presque fermés, son dos penché, canne à la main. Étrangement, j’étais assis avec lui, dans un petit bar. Je n’avais aucune idée d’où j’étais. De plus, on aurait dit que je discutais avec lui depuis longtemps… surtout à cause des propos curieux qu’il mentionnait.
« Comme je te disais, jeune homme, ce donjon a été construit sur une île et il est impossible de s’en échapper à la nage, car des centaines de requins y rôdent tous les jours. Le donjon a la forme d’une tour de treize étages. On trouve une seule cellule par étage et l’escalier qui les relie est construit à l’extérieur du bâtiment. Les gardiens habitent dans une petite maison au pied de la tour. Elle est tristement silencieuse puisque chaque prisonnier se fait trancher la langue dès son arrivée. Les prisonniers sont très faibles et bougent le moins possible pour conserver leur énergie pour survivre. Personne n’a jamais réussi à s’évader de la tour du Silence », me dit-il de sa voix à la fois mystérieuse et étouffée.
- Excusez-moi, monsieur… je crois que je vais aller prendre l’air et… je ne me sens pas très bien… Euh… merci!
Je sorti du bar la tête basse, soucieux de ce qui venait de m’arriver. Qu’est-ce que je faisais ici?... J’observais les paysans attentivement –surtout ceux qui me dévisageaient– pour éviter une mauvaise rencontre. Tout à coup, j’entends une voix d’homme grave qui crie :
« Hé, toi… Attrapez-le! »
Alerté par les cris, je me retournai précipitamment. Mon sang se glaça en apercevant trois cavaliers me foncer dessus à toute allure dans un nuage de poussière. Ils avaient retiré leur épée de leur fourreau et les reflets du soleil sur la lame de leur arme me renvoyaient des éclats de lumière menaçants. Les cris des hommes se mêlaient aux piétinements des bêtes qu’ils chevauchaient. Je me mis à courir de toutes mes forces malgré la fatigue persistante, mon cœur battant à tout rompre. Traversant le village à toute vitesse, plusieurs passants poussaient des cris d’affolement. Je cherchai désespérément un arbre pour y grimper, mais en vain. Je contournai donc à droite, et me précipitai dans le même bar dans lequel j’avais été téléporté. Là, les gardiens, descendus de leurs monture, entrèrent dans le bar pour espérer me retrouver. Je sorti par une autre porte, mon esprit criant liberté, mais je m’aperçus que je m’étais pris au piège : un faussé m’attendait avec impatience. Je n’étais pas tombé dans le piège, mais mes amis me rejoignaient lentement à cause de la lourdeur de leur équipement. Je reculai d’un pas, puis d’un autre. Je fis un autre pas vers l’arrière et mon talon rejoignit le vide. Ma terrible chute dans le vide débuta. Je croyais alors que c’était la fin de mes aventures. Impossible de faire marche arrière… j’étais tombé à vingt mètres du sol. La mer rocailleuse m’attendait en bas du parcours, et je roulais dans le fossé. J’étais écorché de partout, en particulier sur le bras droit, et je tombai sur quelque chose qui me parut très dur. Sauvé! Le bon dieu m’avait fait tombé sur une énorme pierre qui dépassait de la falaise. Les gardes m’attendaient toujours en haut, criant vengeance. J’essuyai d’un revers de la main la sueur qui perlait sur mon front, levai la tête pour leur faire un sourire moqueur, puis détournai l’attention de sur mes poursuivants. Heureusement qu’ils n’étaient pas armés d’un arc ou de quoi que ce soit qu’ils pourraient lancer, sinon je serais perdu dans le fin fond de l’obscurité. Mon perchoir menait tout droit dans une grotte sombre, et j’étais du genre à avoir peur des coins ténébreux. Je devais malgré moi y passer la nuit, puisque la marche arrière n’est plus disponible dans ces situations. Ma montre indiquait 6 heures, alors je devrai patienter longuement à observer le vide. Pendant au moins deux heures, j’observai le soleil couchant et je jouai avec des cailloux. Lorsqu’il fut temps de se coucher, une tempête s’abattit sur le village. La nuit n’allait vraiment pas être paisible. Je me couchai donc sur le sol rocailleux, très frileux et fatigué. La journée de demain ne sera sûrement pas d’un repos fou non plus, se disait mon esprit. Mais bon, on verra bien…
Une journée à la fois…À SUIVRE | |
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