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 Daastan

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anjali
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MessageSujet: Daastan   Daastan EmptyVen 20 Juin - 19:44

Namaskar!

Le temps ne cessera jamais son écoulement, rien ne pourra jamais faire cesser cette vérité... Les années passent, que nous le voulions ou non... Mais les souvenirs ne sont plus. Et... Je veux que l'histoire de ma vie se perpétue dans les mémoires; Je ne veux pas être oubliée, que mon nom sombre à jamais dans l'abyme. Ma vie touche à son crépuscule, je suis âgé maintenant. Mais je me souviens de tout...
Je suis Kajol, fille de l'Empereur Indien le plus puissant, le plus brave qu'il n'y ait jamais eut.

Puis, j'ai recontré un homme; Tout à commencé dès la première seconde où j'ai posé mes yeux sur son visage aux traits rieurs, le plus souvent eclairé d'un sourire lorsque la situation le permet... Ses yeux sont deux ébènes brûlantes, ses yeux sont deux perles sans lesquelles je ne peux survivre. Son regard tenebreux, passionné et envoûtant me fait tant rêver... J'ai vu bien des hommes hauts plaçés, mais aucun ne m'a jamais marqué autant qu'il l'a fait; Il est entré dans ma vie, puis dans celle de mon père qui l'a aussitôt apprécié; cette homme, selon lui, à des idées qui lui assureront un avenir d'homme puissant.
On nous dit de ne pas penser à l'homme, mais plutôt à ses idéaux. Par ce que ceux ci sont imuables, et restent gravé dans les esprits... Parce qu'elles peuvent boulverser le monde... Mais ces idéaux... Ne sont pas comme une vrai personne; Elle ne peuvent aimer. Et c'est un homme que j'aime; Il s'appelle Shahrukh.

Dans mon empire, nous sommes repartis par clan. J'appartiens au plus grand, et à celui qui dirige les autres, les Khan. J'ai deux soeur, Priyanka et Madhuri; Nous sommes considérés comme les joyaux de l'inde, les diamants étincellants du clan... Prianka est la plus belle, parait-il. Mais moi, par ma vitalité et ma bonne humeur, je suis la favorite de mon père.
Voici mon histoire, qui aujourd'hui est terminée. Je vais exhumer pour une dernière fois ce recit épique, une histoire hors temps qui assureront la mémoire de la fille du roi. Une histoire d'une jeune femme prête à tout pour sauver ceux qu'elle aime. Voici mon Histoire.
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anjali
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MessageSujet: Re: Daastan   Daastan EmptyVen 20 Juin - 19:44

CHAPITRE PREMIER : Une promenade qui changerait mon destin...


Mon réçit est centré sur mon histoire avec cet homme aux yeux d'ébène par conséquent, je vais commencer avec la journée qui a changé mon destin. Notre Rencontre... Ce jour restera tout particulièrement dans mon coeur, ce jour est le plus beau de mes souvenirs...
Assise à la table de mon père, entourée de mes deux soeurs, Priyanka et Madhuri, j'essayais de ne pas m'endormir. Je m'ennuiyais franchement à ses diners interminables, entourés de multiples courtisants qui abordent des sujets politiques pas possible... Le sujet tournait finalement entre une guerre possible entre deux clans : cette perspective m'effrayait, car cela impliquerait le départ de mon père adoré... Je ne voulais pas y penser, je ne voulais pas perdre mon père comme ma mère avait déjà disparut de ma Vie.
Mon Clan est le Clan des Khan. Le plus grand, le plus noble, le plus puissant; Les plus valeureux guerriers nous appartenait. Mon Clan regnait sur les 5 autres. Il y avait les Khan, Les Kapoor, Les Bachchan, les Mukherjee puis les Deol. Les Kapoor et Les Khan étaient ennemis, tandis que les autres clans, étaient si faible, si peu puissant que nous avions tendance à les oublier, pourtant le jeux des alliances nous rapprochait sans cesse.
Mon Clan, les Khan étions devisé en trois tributs : Les Dev'Khan, Les Ali'Khan, et les Jay'Khan.
Je suis une Dev'Khan, et c'est ma famille qui rêgne... Notre entente avec la famille Jay'Khan était médiocre voir chaotique, et nous ne nous pouvions nous permettre un froid avec eux durant cette période troublé. Mon père pris d'ailleur la parole :
-J'ai invité les dirigeant des Jay'Khan; Tout comportement indigne, grossier, deplacé envers eux sera lourdement sanctionné. Nous devrons trouver des accords avec eux.
-Mon Seigneur qu'avait l'intention de leur offrir ?
Un autre homme prit la parole :
-Pensez-vous qu'un mariage serait possible ?
-Sans doûte, sans doûte, reflechit mon père. Je ferais tout ce qui les arrangera.
Je ne cessais de me deplacer de droite à gauche sur ma chaise, la faisant grincer, puis mon père me fit signe que je pouvais m'en aller. Je vis clairement la moue desapprobatrice sur le visage de Priyanka, et celle, amusé, de l'assemblée et de mon père.

Je me hâtais de rejoindre Preity, ma femme de chambre, ma confidante, ma meilleure amie... je lui racontais les derniers evenement, et je remarquais un pli soucieux sur son front:
-Qu'est-ce qu'y a ?
-Tu m'as parlé d'un mariage possible chez nous... Ton Mariage ?
J'éclatais de rire :
-Bien sûr que non ! Ça sera Priyou ou Madhu mais moi... C'est même pas envisageable, Pa aurait bien trop peur que je fasse un accident diplômatique ! Il paraît que je suis bonne qu'à ça... Pff !
Nous nous mîmes à pouffer de rire en imaginant les pire situations,... et en se rememorant lorsque que j'avais pris pour un servant le fils du rois des Mukherjee : Il s'appellait Uday. Je m'entendais bien avec lui, nos caractères étant très semblable, joyeux, un peu moqueur... Malgrès nous, nous avions manqué de peu d'instaurer un atmosphère conflictuel entre les deux Clans ! Mais pour moi et Preity, c'était un bon souvenir et un sujet de plaisanteries, contrairement à mon père, ou mes soeurs.
Elle se detendis en reprennant la parole :
-Mais ton père te marira bien un jour. Alors quitte à un accident autant le faire maintenant !!
-Non, je choisirais moi même, me rebellais-je. Ce sera mon choix, avec un homme qui m'apportera le sourire, m'acceptera tel que je suis... Ses yeux seront mysterieux, brillant lorsque qu'ils croiseront mon regard, et profond comme un ocean... Son sourire sera éblouissant, éclipsant celui des autres... Ses cheveux noir formeront un nuage de brume autour de sa tête.
Preity eu un sourire moqueur en me forçant à m'assoire,puis elle attrapa une brosse pour tenter de dompter mes cheveux.
-On va commencer par le faire sur toi, ce nuage de brume !!
-Arrêêêête Preity, ça suffit !! Stop !!
Je finis par m'enfuire, decidant de profiter des derniers rayons de soleil pour faire une promenade à cheval. Une promenade qui changerait mon destin...

Juchée sur Johar, ma jument, je galopais dans la forêt verdoyante qui environnait le palais impérial; le visage tendu vers l'avant, mes cheveux fouettés vers l'arrière, je savourais cette course sauvage. Un regard dirigé vers le ciel m'apprit que d'après la position du soleil, la soirée était était déjà fort avancée, et que je devrais rentrer pour éviter les réprimandes de mes soeurs. Avec resignation, je fis pivoiter ma monture, jettant un dernier coup d'oeil à ce paysage paradisiaque : Les derniers rayons du soleil transperçaient les branches hautes des arbres, illuminant de façon magique l'endroit.
Ma jument était nerveuse; elle ne cessait de piaffer, aux points que je commençais à la réprimander:
-Du calme, ma belle... du calme.
Finalement, elle se cabra et je tombais; ma chute fut amortit par les feuilles mortes qui jonchaient sur le sol. Etourdite par la violence du choc je restais quelques minutes sans bouger. Je pris ensuite conscience que Johar n'était plus là. La trouillarde avait du rentrer à la maison, me laissant seule.
J'étais presque arrivé lorsque des soldats ennemie marqué de l'emblême des Kapoor apparûrent non loin devant moi. La peur au ventre je rabattis précipitament mon voile sur la tête. Ils n'étaient plus qu'à quelques mètres, et j'étais sûr qu'ils allaient me voir.
Deux bras musclés me tirèrent en arrière. Une main se plaça adroitement sur ma bouche. Une voix pressante chuchota quelques mots à mon oreille :
-Attention ! Les bois peut être dangereux le soir; Il est peuplé de soldats qui vous ne vous vondrons aucun bien. Ne faites pas de bruit, ne bouger pas, tout ira bien. Ne vous inquiétez pas.
Ma respiration saccadée tranchait avec celle douce et calme de mon protecteur. Je ne sais pas combien de temps nous restâmes ainsi et après plusieurs minutes où je restais serré contre un arbre dans l'espoir de ne pas être vu, j'aperçus son visage.
Il avait de magnifique cheveux noir soyeux qui couvrait son visage, des yeux noisettes pétillants, des pomettes hautes dans lesquelles se creusaient des fossettes. Ses deux yeux était surmonté d'imposants sourcils qui lui donnait un air determiné, et fort. Il se tenais droit, essayant de me voir à travers le fin voile qui recouvrait ma tête pour trouver mon regard. Il était vêtu d'une tenu en cuir noir laissant apparaître un corps musclé. Un fin pendentif suspendu sur un fil était passé autour de son cou.
Je sentis mon sang se figer dans mes veines; Je me mis à rougir, mon teint passant du blême au rouge vif, et c'est à ce moment là que je m'aperçu de l'utilité d'un voile. Mon coeur battit plus fort, et je ne savais que dire.
Avec douceur, il posa ses mains sur mes épaules tremblantes, et me souriant gentillement, il demanda :
-ça va ?
J'aquisiçais d'un bref signe de tête, puis je tentais d'aligner quelques mots :
-M.... merci.
-Faites attention. Vous risquez votre vie en arpentant cette forêt. Elle est dangereuse...
Je tournais les talons et partais prudement, sursautant à chaque bruit, toujours sous le choc non pas d'avoir vu des soldats, mais d'avoir recontré cet homme parfait, qui allait hanter mes rêves pendant si longtemps... Cet homme qui allait être au coeur de mon histoire... cet homme qui venait de me sauver la vie.


Dernière édition par anjali le Ven 20 Juin - 19:47, édité 1 fois
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anjali
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MessageSujet: Re: Daastan   Daastan EmptyVen 20 Juin - 19:45

CHAPITRE DEUX : Quand te reverais-je ?

Cette rencontre, malgrès les saisons qui s'enchainèrent au gré du temps, resta gravé dans ma mémoire et dans mon coeur; cet étranger disparut pourtant de ma vie pendant trop longtemps... Je ne saurais dire combien de jours c'est-il passé avant que je le rencontre à nouveau; étais-ce un mois ? Une saison ? Nul doûte que c'est l'attente de le revoir qui m'a fait perdre la notion du temps. Je ne cessais de m'égarer dans le souvenir de son visage fier... Mais revenons à cette soirée fatal.
J'étais rentrée le plus vite possible afin de reveler à mon père la presence des soldats appartenant au Kapoor. Dans le couloir faiblement éclairé par la lumière vacillante des torches accorchées au mur, je rencontrais ma soeur Priyanka :
-Kajol ! Mon dieu, que fais-tu ainsi vêtu ? Que tu es sale ! T'es-tu allongé par terre ?
Avant que je puisse lui repondre, elle avait déjà enchaîné :
-Ton comportement durant le repas à été une véritable honte, le sais-tu ? Tout cela est tout bonnement inadmissible; Si tu ne veux pas que père soit desonoré par toi, cesses, je t'en pris! La patience est ce dont tu manques considera...
-Priyanka, la coupais-je, n'ayant pas envie de me faire reprimander plus, j'ai rencontré des soldats Kapoor dans les bois ! Il faut avertir Pa !!
-Père, repondit-elle en insistant sur le mot, en sera immediatement informé. Mais... comment le sais-tu ? Me demanda-t-elle avant une moue suspicieuse sur le visage.
-Je... j'étais avec Johar et j'ai entendus du bruit. Donc... je me suis aussitôt caché et je les ai vu. Dès leurs départs je me suis empressée de venir vous prévenir...
Cette version differt quelque peu de la réelle, bien sûr. Mais lui avouer la présence de cet homme lui aurait déplut, et je ne voulais subir de nouvelles et injustes remontrances. D'après les sourcils froncés qui surmontaient ses éclatants yeux marrons, je compris que j'avais vraiment bien fait.
-J'éviterais de narrer cette version à Père, me repondit-elle d'un air hautain.
Humiliée par son air superieur, et m'apercevant des dangers que j'avais courus, j'hochais la tête sans répondre. Je n'aurais assurement plus l'autorisation de Pa si elle lui revellait; le fait qu'elle m'assure de garder le secret me touchait, et mon visage le refleta clairement.
-Va te reposer, Kajol, me dit-elle radoucit, tout n'est pas de ta faute. Mais songe à ce qui aurait pu arriver si tu n'avais pu te cacher : ils auraient pu t'enlever, et la guerre se declancherait entre les clans...
Je partis, en reflechissant à ce qu'elle venait de me dire. La phrase se modifia dans la tête : Mais songe à ce qui aurait pu arriver si tu n'avais pas pu rencontrer cette homme qui t'avait protègé : ils auraient pu t'enlever, et la guerre se declancherait entre les clans...
Je m'aperçus combien j'étais redevable à cette homme... et que mon remerciment avait été bien piètre à son égard.

Assise dans la chaleur de ma chambre, j'observais en silence, avec un vague sourire sur les lèvres, les flammes dorées qui dansaient dans ma cheminée. Mon regard rêveur étonna Preity, qui se s'agenouilla à mes côtés.
-Ma Dame ? Quelque chose ne va pas ?
Je sursautais, revenant à la réalité. Je le regardais, à mon tour étonnée :
-Pourquoi ne m'appelles-tu pas Kajol ? Si... Si au contraire, tout va bien, lui repondis-je avec un sourire.
Une silhouette dissimulée dans l'ombre s'avança lentement, et je reconnus Madhuri. Elle prit la parole :
-Sans doûte est-ce ma présence qui la rend respectueuse. Preity, garde ça pour Priyou,mais pas lorsque nous sommes entre nous. dit-elle en m'adressant un clin d'oeil.
-Madhu ? M'exclamais-je, interdite.
-Euh... bah oui. Debout, Kajol, il est vraiment tard, et ce serait manquer de respect au Jay'Khan de ne pas être presente au dîner !
Je me levais precipitatement, songeant que ce mysterieux inconnu serait peut être présent. J'allais sortir de la pièce, si Preity ne m'avait pas retenu :
-Tu devrais te changer, parce que là... c'est pas que...
-Si, insisita Madhuri, c'est que tu es en tenu d'equitation... La boue te rend magnifique, mais bon, n'abusons peut être pas trop...
Les joues en feu, je me lavais, avant d'enfiler un sari en soie...

Ce dîner avait été une nouvelle fois interminable : J'avais beau scruter chaques visages des gens present dans la salle, mais rien à faire : aucun n'avait les traits de mon ange gardien. C'était à grand peine que je me retenais de me lever et de faire le tour de la table, mais je dus reconnaître qu'il n'était pas présent. Durant une majeur du repas, les pires supposisitions me venaient à l'esprit : Se pouvait-il qu'il soit du clan des Kapoor ? Faisait-il partit de nos ennemis héréditaires, des gens dont avions été en guerre pendant si longtemps ?
Ces questions occupèrent mon esprit, et ne pus m'en detacher ne serait-ce que quelques instants... Elles me faisaient souffrir, mais toutes sortes de reponses étaient possibles, bien qu' aucune ne me parraissait vraiment valable...
Cher inconnu...Comme je me languis déjà de toi ! Quelques secondes en ta présence m'avait fait perdre tant ! Il me semblait que j'y avais laissé mon coeur... Je ne pouvais en être sûr, mais dans le cas contraire, pourquoi pensais-je autant à lui, que je connaissais à peine ? Si seulement je connaissais son nom... Quand te reverais-je ?
Je ne savais même pas si, lors d'une rencontre future il se souviendrait de moi; de plus que j'étais voilé, il n'avait pas entendut assez longtemps le timbre de voix pour me reconnaître. Que se passerait-il lorsqu'il me serait donner de le revoir ?!
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anjali
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MessageSujet: Re: Daastan   Daastan EmptyVen 20 Juin - 19:46

CHAPITRE TROIS : Le temps mûrit toutes choses.

Le Temps mûrit toute choses; Il les met en évidence... Le temps est père de la vérité. Voilà pourquoi je peux dire que cet étranger m'a bel et bien volé mon coeur durant cet nuit; N'est-ce pas étrange de la part d'une jeune fille de tomber sous le charme d'un inconnu qu'elle n'a rencontré que durant quelques secondes, qu'elle ne connait pas ? Je pourrais certe dire qu'il m'a sauvé la vie, et que à bien des égards j'ai raison d'avoir pour lui cette étrange affection. Il m'a manqué; Mais peu à peu il s'effaça de ma mémoire, tout en restant présent.
Je disais au debut quelle crainte je nourrissais pour la guerre; ironie du sort, c'est elle qui m'a ramené mon sauveur. Elle a finalement finit par se declarer : Personne n'a réellement compris comment c'était arrivée : Loin d'arrivé à cause de nous et des Kapoor, c'est une simple querelle entre les Deol et les Mukherjee qui a declanché le jeu des Alliances... Lorsque je l'ai revu, la guerre n'a pas réellement commencé; ça ne saurait pourtant tarder, au regard des tensions qui se font de plus en plus forte; le monde tremble à l'idée d'une guerre, malgrès des siècles de paix... Le territoire de la famille des Jay'Khan se trouve en bordure de celui des deux Clans; Mon père leur a aussitôt ordonné, malgrès leurs protestations, assurant qu'ils sauraient se defandrent, de les rejoindre au coeur des terres, protegeant ainsi une des familles royal des Khan. Et c'est comme ça que je l'ai revu... Revenons à cette journée.
J'étais dans la Salle, encadrée de mes soeurs Priyanka et Madhuri, saluant les petits dirigeants des Jay'Khan. Priyou faisait forte impression auprès d'eux, tant que Madhu et moi nous étions presque invisible; Il fallait dire qu'elle était resplendissante, vétu de son Sari royal rouge et or, tandis que moi j'étais paré d'un simple Sari bleu sombre entre-filé de quelques fils d'argent, et madhu d'un sari tout aussi discret que moi. Nous pourrions ajouter que nous avions pas la prestance de notre soeur; nous ne lui reprochions absolument de monopolisé l'attention, parce que nous en profitions pour discuter entre nous, nous moquant discretement des ces gens. Se retournant, profitant d'un moment tranquille, Priyou nous fit les gros yeux :
-Vous avez finis ? Pourquoi c'est moi qui doit toujours faire tout ?
-Assume, t'es la star !
Nous nous arrêtâmes brusquement, nous redressant : Le Chef des Jay'Khan s'approchait; Seul mon père lui était superieur en rang. Il était assez beau, avec des yeux d'aigle surmonté d'énorme sourcils broussailleux; Je dois avouer qu'il m'inspirait beaucoup de respect, et même... de la crainte ? Il était accompagné de ses fils, dont Uday, un bon ami à moi. A côté de lui, se trouvait une jeune fille d'une beauté epoustouflante. Comment puis-je décrire une personne aussi majestueuse ? Elle a un visage fin, des sourcils expressif; Ses yeux sont de véritable puits de couleurs : du bleu semblable à une mer sous l'emprise d'un orage se mélait un marron brillant, le tout entouré d'un anneau noir... Royalement vêtue, tout en restant sobre, elle était le parfait modèle du bon goût. Qui était-elle ? Ma question ne resta pas longtemps sans réponse, le Chef prennant la parole, à l'attention de mon père :
-Je crois que vous ne connaissais pas encore ma fille Deepika ?
-Je dois avouer que je suis surpris...
-Ma femme est morte il y a de nombreuses années, en donnant le jour à Uday.
Ce dernier me fixait avec un sourire si idiot que je devais retenir un fou rire; Je savais pertinament qu'il le faisait exprès, et j'étais heureuse de le revoir après tant d'année. Je prêtais néanmoins plus d'attention à son père :
-Je me suis remarié. Voilà d'où vient ma fille; je l'ai longtemps protégé mais je n'en vois plus la nécessisté desormais.
Je ne comprenais pas la dernière phrase, mais je me gardais bien de prendre la parole tandis qu'il se tournait vers mes soeur et moi, avec un regard pénétrant :
-Je compte sur vous pour lui faire bonne compagnit.
Ma soeur lui repondit avec assurance qu'il ne pouvait en être autrement. Deepika se mit à nos côtés, timidement, et, pendant que Madhu lui souriait tranquillement, j'essayais de me souvenir chez qui j'avais déjà vu cette même beauté que chez Deepika...
Mes yeux vagabondait à la recherche d'un réponse, lorsque que je LE vis. Je me figeais en l'observant, le coeur battant à tout rompre; Voilà la personne que me rappellait Deepika... Y avait-il un lien de parenté entre eux ? Je ne pouvais me tromper, il avait le même regard pétillant. Son attitude m'étonnait : Il était derrière son Chef, visiblement inquiet, regardant sans cesse autour de lui. Sa main droite était posé sur une dague effilé qui était pendu à sa ceinture. Un homme, le visage fatigué, sa barde blanchit par les années lui murmura quelques mots à l'oreille, qui le détendirent, parce que je vis les muscles de son visage se relacher, et sa main s'écarter de son arme. Je detournais les yeux lorsque je le vis se tourner vers nous; Me reconnaissait-il ? Non, je suis stupide... Il n'avait jamais vu mon visage... Son regard se posa sur moi, avant de se fixer intensement sur Priyanka. Mes battements commencèrent à se faire plus régulier, mais en le voyant autant occupé à devisager ma soeur, je commencais à ressentir un soupçon de jalousie. Je le regardais toujours, étonnée devant la beauté charismatique qu'il degageait, lorsque nos regards se croisèrent, semblable aux scènes de mes rêves; J'étais fasciné par le mélange de grâce et de force qu'il montrait en se deplaçant.

Je ne pus rester ici plus longtemps; Le Roi des Jay'Khan s'étant retiré avec Pa, plus rien de me retenais; Je grimpais au sommet d'une tour où se trouvait un petit jardin; d'ici, je pouvais comptempler les lumières qui provenaient des villages encadrant le royaume. Ma me manquait... Elle aurait su comment je devrais me comporter vis à vis de cet homme, elle m'aurait aidé... Un air me revint en mémoire, un air qu'elle aimait tant chanter lorque que j'étais toute petite, et je ne pus m'empecher de le fredonner cette chanson qui me semblait tant adapté pour moi en ce moment precit... :
« One day I'll fly away...
Leave all this to yesterday,
What more could your love do for me...
When will love be through with me...
Why live life from dream to dream,
And dread the day when dreaming ends ? »
Une autre voix plus grave se fit entendre derrière moi, continuant la chanson que j'avais arrêté quelques seconde plus tôt :
« How wonderful life is now you're in the world... »
Je sursautais violement en poussant un bref cri.
Je me retournais pour voir qui était ce chanteur... oui, c'était lui ! Il était là, la joue appuiyé contre une colonne, rêveur. Je fis un brusque mouvement de recule, sous le choc.
-Pardon ! Je ne voulais pas vous effrayer, Ma Dame. Je vous ai entendus chanter, et...
Il ne finit pas sa phrase, tandis que mon esprit tournait à toute allure; Quelle attitude adopter ? Que dire ? Je me sentais tellement paralisé en sa présence !
-Excusez-moi... J'aime beaucoup cette chanson, je n'ai pas pu resister à la poursuivre...
J'essayais de me redresser hautainement, mais ça c'etait du Priyou, moi je n'en étais pas capable. Je me dirigeais vers la porte, obligée de passer à côté de lui, mon coeur se serrant, parce que j'aurais voulus rester ici, avec lui, discuter, ... tant de chose ! Je pris à mon tour la parole, reprennant mes esprits;
-Ce n'est pas grave. Bonne nuit...
-A vous aussi, Ma Dame.
J'inclinais aussi majestueusement que je pus la tête vers lui, descendant le plus dignement possible les marches. Mais dès que je fus hors de porté de sa vue, je me mis à courir, les battements de mon coeurs resonnants follement en moi.


Je ne pus dormir de la nuit; j'étais bien trop exitée pour y songer ! Comment s'appellait-il ? Je revoyais defiler devant mes yeux toutes les expressions que son visage avait pris, des mimiques qui me faisait fondre ! Oh, il était bien plus beau que n'importe quel homme que j'avais vu dans notre royaume, il n'y avait aucun doûte !
Malgrès mon euphorie, je ne pouvais m'empecher de repenser à la façon dont il avait devisagé Priyanka, comme si il n'avait jamais vu d'aussi grande beauté; d'un autre côté, Deepika, qu'il devait souvent cotoyer lui valait largement... Que penser ?
Repassant une nouvelle fois ses traits dans ma tête, un détail me frappa : Pourquoi avait-il les cheveux coupé court ? N'était-ce pas signe de deuille ? Je ne comprenais pas... Il n'était pas rasé, parce que cela signifirait qu'une personne royal était morte... Mais ses cheveux n'étaient pas ceux d'un guerrier, qui les aurait ramener en une queue de cheval, ou d'un simple paysant... Lors de notre première rencontre, je savais qu'ils avaient déjà la même longueur... Non, je ne comprenais pas... Et comment pourrais-je lui poser la question sans qu'elle soit indiscrète ? Jusqu'à la lever du petit jour, je dois avouer que je retournais cette question dans ma tête...

Il s'appelle Shahrukh. J'ai surpris son nom entre une conversation entre deux servantes; Shahrukh. Autrement dit « visage de Roi ». Je trouve qu'il porte magnifiquement son nom... Chaques jours, lui même, Anupam -mon père-, et Amitabh -le chef des Jay'Khan-, restent enfermé des heures; Le bruit court qu'ils se préparent à la guerre, ce qui glace le sang de plus d'un courtisant...
Comment croire que la traîtrise, la corruption ont finalement eu raison des siècles, même des millénaires des paix ? Chaques personnes de la court sait que l'heure est arrivé... Qu'une nouvelle page est tournée dans l'Histoire de la Terre. Tout le monde sait que la simple querelle frontalière entre les Deol et les Mukherjee n'est pas qu'une « simple querelle frontalière »... Comment parler de la peur qui s'est emparé de nous ? Elle est teintée d'obscurité... L'ombre masque tout, elle nous protège de ce que l'on ne veut pas savoir, elle nous garde dans une illusion rassurante... A vrai dire, que sait on de la guerre ? Seul ceux qui y sont allé -et revenu- le savent... Et ceux là n'en parle pas. Et leurs visages se teintent d'obscurité lorsque ce la Guerre est mentionné...
Alors on attend... La peur nous serre d'une étreinte glacé le ventre... Et la Guerre a commencé. Les Deol et les Mukherjee ont deployés leurs armées; Le jeu des alliances se declanchera d'une seconde à l'autre, et tous savent qu'elle est maintenant inévitable. L'empire entre en guerre... C'est la fin d'une époque.
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anjali
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MessageSujet: Re: Daastan   Daastan EmptyMer 25 Juin - 13:38

CHAPITRE CINQ : La crainte de la guerre

La crainte de la guerre est encore pire que la guerre elle-même. Que dire ? La terreur à resserait ses anneaux froids sur tout l'empire; Tous se prépare. Les villages de nature habituellement calme sont prit d'une fébrilitée maladive... Les hommes aiguisent leur lame, prépare leurs sacs, font leurs adieux... Le desespoir regente les coeurs.
Nous étions réunit dans l'antique salle du conseil, et une irritante odeur de bois humide flottait dans l'air. Mon père et Amitabh étaient engagés dans une conversation animé, dans laquelle Shahrukh ne participait pas; Il gardait son regard fixé sur la porte, en face de lui. Pourquoi une telle méfiance ? Aamir, chef de notre armée, était également présent.
Que dire sur Aamir ? Il m'avait apprit beaucoup de chose, comme les rudiments d'épée, à tirer à l'arc... C'était un ami comme on en a trop peu, il était mon conseiller depuis qu'il était arrivé au château, arrivé étrange, dans une situation particulière. Beaucoup de mauvaise langue affirme qu'il est à l'origine de nombreux conflits... Est-ce vrai ? Je lui vouais une confiance sans limite, sans arrière pensée. Je me réinterressais à la conversation.
-Les Kapoor n'ont de toutes façon jamais respecter les rêgles ! S'exlama mon père. Nous devons les defier, ils nous ont nargué trop longtemps. C'est le moment de leur faire payer !
Plus prudent, Amitabh insista :
-Qu'on-t-il de contraire aux lois ? Nous ne devons pas nous précipiter. Il pourrait s'agir d'un piège. D'un coup entierement monté pour vous renversez.
-Priyanka, ma fille, m'a informé du fait que leurs soldats se promenait dans le bois. C'est contraire aux traités !
Shahrukh redressa brusquement la tête, regardant Priyanka. Je me demandais ce qui avait put le faire ainsi réagir...
Il la regardait avec insistance, tandis que Priyou s'en aperçevant, rougissait, devenant d'une couleur flambloyante.
C'est alors que je compris... Que je compris que j'avais fais une très grosse erreur en confiant à Priyou la tache de rapporter à mon père la présence des soldats... Je savais que Priyou n'avait pas fait attention, dans son soucis de me couvrir, mais Pa avait cru qu'elle les avaient vu elle même...
Shahrukh était sûr de connaître la jeune femme qu'il avait sauvé. D'où son sourire étonné, mysterieux !
J'avais envie de me lever en criant que c'était moi qui les avait découvert, donc que c'était moi que Shahrukh avait sauvé !! Je refrennais tant bien que mal ce sentiment qui montait en moi, et tachais de rester calmement assise. Aamir m'adressait un regard surprit, et je compris qu'il avait remarqué mon agitation.
Shahrukh ! C'est moi ! Je mourrais d'envie qu'il pose sur moi comme le faisait pour elle son regard de braise intense ! Shahrukh ! Je t'aime !
La temperature de la pièce semblait être montée d'un degrès tandis que j'avais l'impression d'étouffer. Je ne suivais plus la conversation depuis plusieurs minutes; Bien sûr, je savais qu'ils s'étaient mis d'accord. Les Khan partiraient à la guerre. Mais brutalement le sujet tourna autour de nous, et Deepika -présente également.
-Les premières cibles pourront être nos filles... Ils nous prendront ceux à qui nous tenons le plus.
Je déglutis tant bien que mal, comprenant les dangers qu'on risquaient à chaque instant de subir, et la surveillance qu'on allait peut être nous imposer. Amitabh invervint, une lueur farouche dans les yeux :
-Nous leur apprendrons à se battre; Ils ne pourront pas toucher à elles. Shahrukh pourra les former.
Aamir prit également la parole, d'une voix douce et mésurée que je ne lui connaissais que trop bien :
-Je suis le leader de l'armée; j'ai formé plus d'homme que j'ai passé d'hiver... Je pense que je serais plus adapté pour ces jeunes filles.
J'avais beau le considerer comme mon mentor indefectible, je dois avouer que sa réaction m'irritait. Mon père hocha la tête pour marquer son approbation et donner son accord. Je ne sais pas pourquoi, Amitabh et Shahrukh parurent inquièts. Craignaient-il Aamir ? Pour quel raison ? Amitabh secoua la tête, en se redressant :
-Sauf votre permission, je pense que Shahrukh conviendrait mieux ! J'ai une immence confiance en lui, je lui confirais ma vie, donc ma fille.
Aamir souffla de méprit, Shahrukh piqué au vif prit la parole pour la première fois du conseil :
-Mon seigneur, commença-t-il en inclinant la tête vers Pa. Je ne puis mettre en doûte les compétance de votre... chef, fit-il en marquant une pose légèrement insultante. Mais l'entrainement de vos filles pourrait bien être differant des tas de muscles que son nos soldats ! Je ne mets pas en doûte leur force, met leur agilitée et leur rapidité serait plus a mettre en valeur...
Mon père ne savait plus que dire. Il sentait aussi qu'une querrelle allez éclater entre ses deux hommes, mais se souvenant que nos relations avec les Jay'Khan étaient primordiale pour l'unité du Clan, il trancha fermemant la conversation :
-Shahrukh s'occupera de les former.
Il se leva, et tout les autres présents firent de même, par respect. Je vis une étincelle amusée dans le regard de mon père, et je compris qu'il avait apprécié l'intervention de Shahrukh.

Aamir, les sourcils fronçés se tenait en retrait par rapport à nous. Il voulait evidement voir comment agirait Shahrukh. Je tenais fermement une courte lame dans ma main droite, maudissant Madhu d'avoir révélé le fait que je savais me battre; Shahrukh avait aussitôt voulut voir comment je me debrouillais.
Se plaçant face à moi, il m'adressa un sourire qui fit ressortir ses faucettes. Non, ce n'était pas le moment de flancher... Je sentais que j'allais être desaventagé par le fait de combattre une personne aussi séduisante. Pourquoi était-il aussi beau ? Je sentis mon coeur battre plus fort. Je secouais la tête histoire de me remettre les idées en place de et de consentrer. Je sentais le regard d'Aamir posé sur moi, et je ne voulais pas le deçevoir, car il avait été mon maître d'arme !
Shahrukh se deplacait gracieusement devant moi, avec la souplesse d'une pantère, et une rapidité fatal. J'attendais qu'il frappe le premier coup, pour commencer à me defendre, mais avant même que je puisse lever mon épée, il attaqua. Je parais de justesse, puis me reprennant, je me defandais avec la même ardeur que lui. Je continuais prudement à devier ses coups, mais d'un mouvement presque invisible, il bondit visant mes côtés. Une pluie d'étincelle jaillit lorsque nos épées se rencontrèrent. Je faiblis sur ce coup, mais il ne poussa pas à son avantage, attaquant de l'autre côté. Je compris qu'il ne voulait pas me desarmer, mais voir mes compétances. J'enchainais les attaques les plus complexes, volant d'une fente à l'autre, les combinants de bottes normalement imparable. Sauf pour lui, dieu de l'escrime. Nous étions engagés dans une chorégraphie féroce, nos corps rapprochée puis séparé par nos lames brillantes. Nous nous touchions presque avant de nos envoyer virvolter loin l'un de l'autre, puis nous nous réunissions à nouveau. Nos silhouettes ondulaient, tandis que les coups ne cessaient de pleuvoir.
Le fait de me retrouver si près de lui me gênait, mais, impertubables, nous continuâmes à lutter. Epuisée, l'épée se faisant de plus en plus lourde dans mes mains, il n'eut pour finir aucun mal à me desarmer, et pour finir je m'écroulais par terre. Shahrukh me retint par le coude, puis, avec un large sourire il me dit :
-Tu as un don ! Je sens qu'on fera de toi la plus grande escrimeuse de l'empire !!
Le tutoiment lui était venu sans qu'il s'en aperçoive, et j'en étais pas mécontente. Il me fit assoire, et sa main sur mon bras me faisait frissonner, puis avec bonne humeur, il continua :
-Non, vraiment je suis impressionné.
-Mais j'ai perdu...
Son regard me transperça, et il secoua la tête :
-J'ai des années d'experience devant moi, avec le meilleur maître qui existe. Met avis que tu ne tarderas pas à m'égaler !!
Il vit que j'étais faible, et, laissant mes soeurs, il me dit:
-Viens manger un morceau... Je crois que tu es affamée!
Ce n'était pas loin de la vérité, mais avec un sourire moqueur je ripostais :
-Si tu veux le chemin des cuisines, fallait que me le dire tu sais!
Au fur et à mesure qu'il prenait ombrage, je sus que j'avais touché juste...
J'étais on ne peut plus heureuse de cette atmosphère chaleureuse qui s'était instauré entre nous. Certe il était toujours fasciné par Priyanka, mais qui sait ?
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MessageSujet: Re: Daastan   Daastan EmptyMer 25 Juin - 13:43

CHAPITRE SIX : Je suis toujours en deuil.

C'est en passant ma main dans mes cheveux, que je m'en souvins. Assise en face de Shahrukh entrain de nous restaurer après notre duel, nous discutions de choses sans intérets, lorsque que cela me revint; Les cheveux de Shahrukh ! Pourquoi était-il coupé court, signe de deuille ? Je m'agitais sur ma chaise, ne sachant comment poser ma question. Il me devisagea, se demandant surment ce qui me passé dans la tête. Devant son regard, je me sentis rougir, bien que je n'en ai aucune raison; Je m'humectais les lèvres, puis au moment où je me decidais de poser la question il se leva. Il s'inclina courtoisement devant moi :
-Ma Dame. Je vous pris de m'excuser.
-Pourquoi ne m'appelles-tu plus Kajol ?
-Il me semble que dans l'action j'ai oublié nos rangs respectifs.
-Pff ! Appelles moi Kajol, c'est un ordre alors, fis-je pour plaisanter.
Un sourire éclaira son beau visage, ses yeux se firent rieurs, et il s'inclina une nouvelle fois devant moi, mais exagérement :
-Avec plaisir Madame !
Je soupirais en levant les yeux au ciel, mais je n'insistais pas. Il se dirigea vers la porte, mais me levant précipitament, je lui posais la question qui me brûlait les lèvres.
-Pourquoi... pourquoi as-tu... les cheveux coupés... comme ça ?
Je sais. La question semble si stupide ! Pour une raison que je ne saurais exprimer, j'avais pourtant le sentiment que c'était important.
Shahrukh se tourna avec une lenteur contrôlé vers moi, les yeux légèrement plissées, presque reduit à deux fentes. Il ne me souriait plus, comme prit par un profond debat interieur. Avant qu'il ne prenne la parole, la mort dans l'âme à cause de mon insensibilité, je me hatais d'ajouter :
-Je veux dire, en fait qu'il est étrange pour un homme d'avoir les cheveux ainsi coupé... De plus je ne vois pas de... enfin qui est mort ?, non c'est pas ce que je voulais dire, mais...
Secouant la tête, interropant mon flot de parole, il prit la parole d'une voix si basse que je l'entendis à peine :
-Je ne porte pas la mort d'une personne en particulier; Je suis toujours en deuil.
Il fit demi-tour, sans rien dire de plus, me laissant seule avec mes pensées.
Pourquoi fallait-il toujours que je fasse preuve d'une aussi grande indiscretion ? Ses paroles m'avait donné l'impression de recevoir une gifle, pourtant, il n'avait mit aucune secheté dans sa réponse... Il m'avait pas repondu franchement non plus, mais sur un tel sujet, ne devrais-je pas m'y attendre ?
Je ne bougeais pas, toujours en pleine reflection quant au caractère mysterieux de sa réponse. Pouvait-on vraiment être en deuil tout le temps ?, cette idée me dépassé réellement. Je ne pouvais même pas concevoir cette pensée. Je decidé qu'une promenade avec Johar serait peut être le facteur le plus prompte qui pourrait me detendre, et toujours choquée de ses paroles, je me dirigeais vers les écuries Royal.

Tirant ma jument par la bride, je me dirigeais d'un pas decidé vers les portes du château. J'allais franchir le seuille, quand les gardes se placèrent comme à contre coeur devant moi :
-Nous sommes désolé Kajol. Vous ne pouvez pas sortir, c'est un ordre.
-Pardon ? M'insurgeais-je. Qui me defend donc de sortir ?
-C'est un ordre qui vient d'en haut ! Kajol, tentez de comprendre, je vous en prie : Votre protection est primordiale; C'est la guerre qui sait ce qui pourrait arriver ? Les soldats pourrait arriver plus tôt, me repondit-il l'air angoissé.
Je ne savais pas que ma sureté les inquiètées à ce point; Je connaissais bien ces deux soldats, je les savais attaché à moi, mais à ce point ? Mon affection pour eux se renforça.
Je vis Aamir arriver, juché sur son grand cheval bai. Je me tournais vers lui, le regard troublé :
-On m'interdit de sortir.
-Je vais l'accompagné dans sa sortie, annoncé le chef de l'armée. Laissez passer.
Aucun des deux soldats ne fit mouvements, à la fureur de mon mentor; Je lisais clairement la peur dans leurs yeux, tandis qu'Aamir s'exclamait :
-C'est un ordre ! Bougez ! Immédiatement !
Je lui jettais un regard: Jamais je ne l'avais vu perdre son terrifiant sang froid; Que lui prennait-il ? Pourquoi perdre patience rien que pour cela ?
Finalement, vaincu, les deux soldats s'écartèrent, et j'eperonnais rapidement ma jument avant qu'ils ne changent d'avis.
Nous chevauchions depuis plusieurs minutes sans qu'aamir ne cesse de fuliminer.
-Aamir ? Que ce passe-t-il ?
Son regard s'adoucit au fur et à mersure qu'il le tournait vers moi, mais il ne dit mot.
-Me diras-tu seulement ce qui ne va pas ? Repondis-je, peinée par son silence.
Il me sourit, me repondant de sa voix lente et légèrement sifflante les mots que j'espérais entendre.
-Tu t'inquiètes trop Kajol. Combien de fois te l'ai-je déjà dit ?
J'avais pourtant un drôle de sentiment en moi, provoqué peut être par le façon insistante avec laquelle il posé son regard sur moi, et peut être aussi par le fait qu'il avait rapproché sa monture trop près de la mienne, me frôlant à chaques mouvements.
Pendant le silence qui suivit, chacune de mes pensées étaient tournées vers Shahrukh, sa façon attendrissante de sourire, avec ses faucettes se creusant dans ses joues, ainsi que ses yeux marrons plein d'une attentionnée gentillesse pour chaques personnes qu'il croisait. Shahrukh et Aamir étaient des hommes... vraiment differents.



CHAPITRE SEPT :son regard plongea dans le mien...

J'ai eu pendant plusieurs jours le coeur brisé. Cette douleur était presque physique, mon coeur battant comme un muscle blessé lorsque que j'aperçevais Shahrukh en compagnit de Priyanka. Il souriait sans cesse en sa présence, cherchant à se faire remarquer, pour ne serait-ce attirer qu'un sourire de sa part. Il faisait également des illusions sur cette nuit en présence des guerriers Kapoor; Priyanka ne réagissait pas à celles-ci, et je pense qu'il eut des doûtes.
Je ne savais pas non plus pourquoi Aamir se comportait ainsi avec moi... Pourquoi cette soudaine proximité ? De plus, Shahrukh et lui ne pouvaient supporter la présence de l'autre; Pourquoi donc ? J'avais essayé de l'interroger, mais Aamir m'avait juste repondu : « Shahrukh n'est pas l'homme que tu crois. Et tu ferais mieux de rester eloigné; Ce n'est pas un ordre, Kajol, c'est juste un souhait de la part d'une personne qui tient à toi plus que tout. ». J'avais beau eu insiter, tout ce qu'il m'avait répondut, avec sa voix sifflante et une immence froideur « c'est un lâche. Il oeuvre dans l'ombre... ». Après cela, je n'avais pu obtenir aucune autre information...
Je n'avais même pas protesté face à ses accusations sur Shahrukh; après tout... qui sait ? Aamir est mon mentor, un oncle pour moi, malgrès la minime difference d'âge entre nous. Je crois à la lettre tout ce qu'il me dit, sans me permettre un instant de penser qu'il puisse dire ça dans l'espoir de corrompre mon coeur... de me retourner contre les miens.

Je marchais, perdue dans mes pensées, dans les couloires sombres du château; Les torches accrochées au mur jetaient leur éclats vacillants contre les murs, donnant un effet inquiètant. J'y étais habitué bien sûr; Je vivais ici depuis ma naissance ! Je n'avais aucune raison de errer ici, mais la fôret m'étant interdite... et je ne voulais pas que aamir soit contraint de me suivre partout, de plus que j'apreçiais la solitude.
De loin je vis Shahrukh, malgrès la prénombre environnante; Ce n'était qu'une silhouette lointaine, mais je n'avais aucun doûte; Je reconnaissais sa démarche si particulière : Des pas souples et assurés, qui était trahit par un crispement à ses genoux qui montrait qu'il était sur ses gardes, presque près à bondir. Combien de temps est-ce que je passe à l'observer lorsque que je sais que personne me regarde ? Autant que j'en ai, à vrai dire; Je pourrais passer ma vie à le regarder, mais pour le moment je tentais de detourner le regard pour éviter de rougir à son croisement.
J'entendais le son feutré de ses bottes glissant sur le sol brute et irrégulier de se petit couloire; Quel comble ! Pourquoi devais-je le rencontrer ici, dans cet étroit passage ? Faiblement éclairer qui plus est; Ce son suffisait à faire naitre un immence émoi en moi. Les battements de mon coeur se faisaient fou, et je n'avais aucun doûte sur le fait qu'il pouvait les entendre malgrès les quelques mètres qui nous séparé, et qui disparaissaient à grandes vitesses.
Nous nous croisâmes. Mon dieu, je crus que j'allais defailler, au moment où nous fûmes qu'a quelques centimètres; Ce couloire était decidement trop petit !!! Je levais les yeux, ce qui me fit rencontrer ceux de Shahrukh, et son regard plongea dans le mien. Je sentais mon coeur se dilater, explosant mes sentiments en un entrechevetrement impossible. Il m'adressa son sourire si particulier, et portant sa main à sa tempe il m'adressa un petit salut militaire terriblement charismatique qui le rendait tout simplement... irrésistible. Je le saluais d'un bref hochement de tête. Je savais que j'étais incapable de faire plus, tout simplement paralisée par sa présence, qui m'otait tout moyen...
Il se tourna à demi vers moi, m'imitant pour qu'on puisse chacun passer de notre côté. Nos doigts s'effleurèrent. J'avais l'impression que l'atmosphère crépitait d'énergie, chargé de l'électricité des orages des moussons. Durant ce mouvement qui me sembla infinit, nos regards étaient restés mêlés avec intensité, et je m'efforçais de dissimuler mes émotions qui aurait pu trahir mes sentiments.

Une fois dans ma chambre, je recommençais à respirer calmement, et à dompter les battements indisciplinés de mon coeur. Je n'étais jamais tombé aussi profondement amoureuse d'un homme; Je n'avais jamais aimé... J'aurais aimé que Ma fut là... pour me conseiller... Elle me manquait tellement. « Shahrukh... Shahrukh... Shahrukh... ». La douce mélopée de ce nom m'entraina dans un sommeil agité, et cet homme si mysterieux fut au coeur de chacuns de mes songes.

CHAPITRE HUIT: Tu ne peux cacher ta passion !

Dans les jours qui suivirent, j'évitais ma soeur, de peur de laisser éclater mon ressentiment contre elle; Ce fut donc elle qui vint à moi, malgrès mes souhaits. Je ne pouvais refuser de la voir, étant donné qu'elle se tenait devant ma porte de chambre, sans donner de valables raisons -que je ne possédais malheureusement pas.
J'ouvris avec rancune la lourde porte de bois :
-Priyou ? Je faignais l'étonnement. Que fais-tu ici ?
-Tu es surprise ? Me demanda-t-elle en me scrutant le visage.
Devant mon absence de réaction, elle soupira.
-Kajol, je suis ta soeur aîné, je te connais depuis toujours. Je suis ici pour te parler de Shahrukh.
Bien que je m'y attendais je ressentis un vif etonnement devant son ton direct et franc. Je la laissais continuer; j'interviendrais dans la discution lorsqu'il me le semblerait nécessaire. Je m'écartais du passage pour la laisser entrer.
-Tu ne peux dissimuler l'éclairement de ton visage lorsque ce nom est prononcé; Tu ne peux cacher ta passion !
-Je ne vois pas ce que tu veux dire, repondis-je sur la defensive. De quoi donc parles-tu ??
-C'est à toi de me parler de cette nuit lorsque tu l'as rencontré, en présence des soldats.
Elle ne cessait de fixer mon visage, et je ne pus m'empecher de baisser les yeux en rougissant. Que lui dire ? La vérité ? Je savais que je ne pourrais resister longtemps, et qu'un jour au l'autre mon secret serait revélé; et je l'avais gardé pour moi même trop longtemps.
Elle vint s'assoir à mon côté et me passa un bras autour des épaules; Hum, c'était bien loin de la dispute que j'imaginais. Devant sa compation, je commençais à parler, d'une voix lente et mesurée :
-Il m'a sauvé la vie...: Je chevauchais en compagnie de Johar lorsque celle-ci m'a desarçonné d'une ruade... Etourdite par le choc, et la fuite de ma jument, je ne sus comment réagir en voyant apparaître ces soldats; Je ne voyais nul endroit où me cacher. Et c'est là qu'il est apparût.
J'avais mis dans ses derniers mots toute mon admiration, mon amour pour cet homme qui avait risqué sa vie pour la mienne. Priyanka secoua la tête, et prit doucement la parole :
-Shahrukh est persuadé qu'il s'agit de moi. Et pour cela, je crois qu'il s'est un peu éprit de moi...
Je serrais la machoire, pour contenir mon indignation, et je refoulais les larmes d'injustice qui montaient en moi.
-Pourquoi serait-il amoureux de toi simplement parce qu'il « t'as sauvé » ?
-Alors pourquoi te consumes-tu pour lui ?
Je sentis mes joues me brûler, tandis que je cherchais une réponse dans mon coeur. Je ne pus en trouver... Mon amour pour lui était si déroutant, tellement grand...
-Ne crois-tu pas qu'il t'aimerais pour toi ? Pour la personne que tu es ?
Elle se retint de sourire :
-Je suis persuadée que ce n'est pas pour moi, mais pour la personne qu'il a protegé, mettant en péril sa vie pour elle !
-Et... si c'était le cas, comment ferons nous pour lui dire ??
Elle m'adressa un clin d'oeil :
-Ce n'est pas un problème... je sais déjà comment faire...
Je la serrais contre moi, ce que je n'avais pas fait depuis si longtemps... A vrai dire, la froideur de ma soeur remontait à la mort de Ma, il y a bien dix années; Elle avait caché sa peine derrière les convenances, et moi je l'avais imaginé superficielle, voulant simplement plaire aux autres... J'étais heureuse de retrouver ma Priyou d'autrefois.
Je restais blottis contre elle, et joue contre joue nous passâmes la nuit silencieusement, jusqu'à ce que je lui pose une dernière question :
-Et toi ? Tu ne l'aimais pas ?
J'aurais juré malgrès la pénombre environnante de voir sa machoire se criper, et ses yeux se baisser. Elle ne dit rien. Et son silence me dit tout : Si, elle était également tombé sous l'emprise de Shahrukh, et elle l'aimait. Son attirance pour lui me semblait presque visible... Avais-je le droit de lui prendre Shahrukh ainsi ? Pourtant, elle me l'avait dit, les sentiments que Shahrukh avait pour elle ne lui était pas destinés... Mais étais-ce bien vrai ? Me revenaient-ils vraiment ? Mais Shahrukh connaissait mieux que nous son coeur, et lui seul saurait.
Et Priyou ? M'aimait-elle autant pour sacrifier ses sentiments pour lui ? Je n'arrivais à y croire, et je constatais pour la première fois la force de ma soeur, qui l'avait accompagné depuis la disparition de Ma. J'aurais aimé lui ressembler, être plus sûr de moi... cacher mes faiblesses comme elle le faisait, cesser de montrer mes émotions... être la digne descendante d'une lignée royal...
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MessageSujet: Re: Daastan   Daastan EmptyMer 25 Juin - 13:46

CHAPITRE NEUF :qui était-il vraiment ?

Je sais. Je ne devrais pas faire cela, mais, dissimulée par une colonne de marbre blanc pur, j'écoutais discretement la conversation de Priyanka et de Shahrukh. Au début, ils échangeaient des nouvelles sans grande importance; Shahrukh n'était pas passionné comme il l'était avec elle auparavant ... Priyou lui avait-elle déjà dit ? J'en étais pourtant sûre que non...
J'allais partir sans bruit lorsqu'une allusion de Shahrukh à cette nuit me retint; Je plaçais mon point entre mes dents pour ne laisser aucunes exclamations s'en échapper. Mon coeur se mit à battre si fort que j'avais l'impressions que les échos des pulsations se repercutaient dans tout mon corps. Je ne voyais plus, ce que je distinguais était flou; Mon sang se figeait, tandis que je tendais l'oreille,enfin d'entendre la suite; Priyanka prennait la parole d'un ton doux mais ferme :
-Shahrukh... A propos de cette soirée. Je ne t'es jamais remercié d'avoir sauvé ma soeur.
Je fermais les yeux; Comment réagirait-il à cette annonce ? Pendant un infime millième de seconde, je me rappellais que nous savions rien, strictement rien de lui; Certe, il entrenait d'excellante relation avec Pa et Amitabh, et ses manières appartenaient à la noblesse, comme le comfirmait la haute couture de ses vêtements... mais... qui était-il vraiment ?
Shahrukh regarda Priyanka droit dans les yeux, avec une telle intensitée, puis avec une passion dans ses mots qui me stupéfia, il demanda :
-Kajol ?
A vrai dire, c'était plus une affirmation qu'une question; Une lueur s'alluma dans ses yeux lorsque ma soeur hocha la tête.

Je grimpais à toute vitesse les marches qui menaient au donjon, d'où je pouvais distinguer le village; des tumultes gris de fumée montaient dans le bleu pur du ciel : Je voyais des gens courirent de maison en maison. Ils étaient en train de se préparer encore à la guerre. Mais je dois avouer que cela me préoccupais guère pour le moment : Il faut comprendre que j'étais une très jeune fille d'une vingtaine d'années à peine, et amoureuse. Je ne sais combien de temps je suis resté ici, admirant les douces lumières qui brillaient de plus en plus au fur et à mesure que la nuit laissait tomber ses voiles obscures sur le paysage.
Une légère brise me caressait le visage, et mes cheveaux, fils de soie dans le vent formaient une oréole noire autour de ma tête.
Des léger éclats de rire rententirent derrière moi, semblable à des trilles. Je me retournais brusquement et decouvris derrière moi mes deux soeurs; Madhu me gratifia d'un sourire eblouissant, et prit la parole :
-Tu es prête ?
Complètement perdu, d'un air étonné je la repris :
-Prête... mais pourquoi ?
Elles se remirent à rire :
-Kajol, ce soir, tu devras danser ! Père a encore venté tes talents, et Amithab-ji a dit que si tu étais d'accord cela lui plairait de te voir pratiquer le Kathak.
Je me pris le visage entre mes mains, avant de m'écrier :
-Mais... je ne pourrais jamais, je...
Soudain, une pensée me frappa : Et si Shahrukh... que je n'avais pas vu depuis deux jours, lorsque Priyou lui avait revélé la vérité; A vrai dire je l'avais évité. Mais là... il me verrais danser et... Oh Non ! Une timidité qui m'avait toujours fait defaut m'évahissait maintenant, et j'étais sûr que je ne pourrais faire aucun mouvement si il était là...
Comme si Priyanka avait deviné ce que j'avais dans la tête, elle posa une main sur mon épaule, dans un geste qu'elle voulait rassurant.
-ça sera l'occasion de lui en mettre plein la vue, me fit-elle avec un sourire moqueur.
Je lui souriais en retour, et j'évacuais la peur qui me serrait le coeur. Oui. Ça serait l'occasion pour lui montrer que je n'étais pas la fille maladroite et gaffeuse qu'il voyait tout les jours, mais une danseuse hors de pair, qui peut se permettre cet art grâce à son sang royal. Je relevais la tête fierement et hochait la tête. J'aquisiçais d'un mouvement de tête :
-A tout à l'heure, dans ce cas.

Je jettais un bref coup d'oeil dans l'embasure de la porte. La salle était bondée, mais... Je ne voyais pas Shahrukh... mon coeur se serra; Il n'avait pas jugé bon de voir les spectacles des comédiens du roi, je ne peux lui en vouloir; Mais... Pourquoi n'était il pas venu me voir, moi ?
J'entrais, doucement, paré d'un manteau rouge et or qui cachait le sari emeraude que je portais en dessous. Les clochettes accorochée à mes pieds se mirent à tinter lorsque que je me mis à battre le rythme pour donner le tempo aux musiciens et aux danseuse qui attendaient patiement devant moi. La salle entière semblait entierement captivée par le chant du son claire des grelots qui emanait des pulsations entêtantes de mon pied contre le sol. Les percussions des tabla et des pakhawaj des musiciens commença très lentement, puis s'accompagnèrent d'une sitar. Je m'assis par terre, et tandis que les danseuses m'imitaient, je posais devant moi un petit sac couvert de grelots, et de ma main parée de milles bracelets dorées je frappais le rythme. Je ne savais pas trop comment commençer; L'avantage de cette danse est qu'elle laisse une grande libertée d'improvisation...
Un mouvement à droite retint mon attention; Et je vis Shahrukh, vêtu d'un dhoti couleur crème qui montait les escaliers... Il était venu me voir, et il était venu spécialement pour moi ! Je me resolus à montrer ma grâce de danseuse. Je fus soudain inspirée, et j'allais danser « la situation ».
Je lui tournais le dos, et je me cachais les yeux d'une main :
« Yeh Kiski Hai Aahat Yeh Kiska Hai Saaya
A qui sont ces pas ? à qui est cette ombre ?
Hui Dil Mein Dastak Yahan Kaun Aaya
on a frappé à mon cœur, qui va là ? »
Je portais une main a ma tête pour le saluer, et il tourna pour aller rejoindre le public -sans s'y mêler, pourtant- mais il ne cessa pas de me fixer droit dans les yeux, presque severement.
Accelerant le rytme de la musique, je rejettais mon manteau pour découvrir mon sari emeraude brodé de fil d'or :
« Hum Pe Yeh Kisne Hara Rang Dala
Qui m'a couverte de cette couleur verte ? »
Je me levais gracieusement a demi, tournais sur moi même, puis je me laissais retomber sur le sol, et je glissais les mains tendus en avant sur mon ventre :
« Khushi Ne Hamari Hame Maar Dala
Mon bonheur m'a tué
Maar Dala Maar Dala Maar Dala
m'a tué »
Je me relevais, et me dirigeant vers Amitabh-ji, je tournoyais rapidement. Je pris ensuite une succession de poses. Je retournais finalement parmis mes danseuses, qui s'étaient également levé, et nous dansâmes comme si notre vie en dependait. Le rythme devenait de plus en plus rapide comme il en était coutume; et je dois avouer que j'étais totalement immergé dans ma danse, l'air sifflant sur mon visage, me fouettant. Nous nous arrêtâmes brusquement, les mains en l'air. La seconde suivante nous avions regagné le sol, et effectuions des mouvements sophisitiqué de nos pieds.
« Na Chand Hatheli Par Sajaya
Je n'ai jamais désiré la Lune,
Na Taaron Se Koyi Bhi Rishta Banaya
Ni même noué de liens avec les étoiles
Na Rab Se Bhi Koyi Shikayat Ki
Je n'en ai jamais fait de reproche à Dieu
Na Rab Se Bhi Koyi Shikayat Ki
Har Gham Ko Humne Chupaya
J'ai caché chacun de mes chagrins
Har Sitam Ko Haske Uthaya
Chaque peine je les ai prise avec sourire
Kaanto Ko Bhi Gale Se Lagaya
J'ai même pris dans mes bras des épines
Aur Phoolon Se Zakhm Khaya
et reçu des blessures de la part des fleurs »
Je me tournais vers Shahrukh, et allongée sur sol, légèrement frissonante, je le saluais une nouvelle fois, sentant son regard fixé sur moi. J'avais l'impression de ne danser plus que pour lui...
« Haan Magar Dua Mein Jab Yeh Haath Uthaya
Oui mais quand je levais mes mains en prière
Haan Magar Dua Mein Jab Yeh Haath Uthaya
Khuda Se Dua Mein Tumhe Maang Dala
Dans mes prières c'est toi que je demandais à Dieu
Maang Dala Allah Maang Dala Allah Maang Dala »
Je continuais... sans m'arrêter... La sueur me couvrait le front, mais je ne pouvais me resoudre à briser cet instant magique... Je ne savais pas depuis combien de temps je dansais, une éternitée il me semblait. Mais j'ai continué. Encore et encore, afin de reveler la passion qui me devorait. Je savais que mon public ne saisissait pas forcement le sens de mes paroles, mais comme moi, ils étaient pris par la musique, et ils ressentaient les sentiments que je tentais de faire passer à travers ma dance.
« Hum Par Yeh Kisne Hara Rang Dala
Khushi Ne Hamari Hame Maar Dala
Hame Maar Dala Hame Maar Dala Hame Maar Dala
Allah Maar Dala Allah Maar Dala Allah
Maar Dala Maar Dala Maar Dala Maar Dala
Yeh Kiski Hai Aahat Yeh Kiska Hai Saaya
Hui Dil Mein Dastak Yahan Kaun Aaya
»
Finalement je me suis arrêtée. Comme cela, tout simplement sans pose finale. La salle a rententit dans un tonnere d'applaudissement. J'étais épuisée, je me laissais glisser sur le sol, ma tête me tournant. Je voyais ... floue... Au ralenti... Dans une demi-conscience, je tournais la tête pour regarder autour de moi, les paupières battantes. Effrayés, les gens qui m'acclamait il y a une seconde se pressèrent autour de moi, mais quelqu'un les écarta. Des murmures inquiets bruissaient autour de moi. Cet personne me prit dans ses bras et me souleva avec une immence douceur, et tout en me serrant contre lui comme si il avait peur que je m'envole, Shahrukh, suivit de mes soeurs, me ramena dans ma chambre.

Lorsque je repris peu à peu conscience, emergeant peu à peu de mes rêves agités, je vis que j'étais allongée sur mon lit; Je me mis à frissonner malgrès la chaleur humide de la pièce envahit par la lumière du soleil. Nous étions donc le matin... Avais-je dormis si longtemps ? Preity surgit soudain dans mon champs de vision, avec son immence sourire habituel. Clingnant des yeux à cause de la luminosité qui m'éblouissait, d'une voix faible je la pressais de questions :
-Que c'est il passé ? Suis-je inconscience depuis longtemps ?
Elle se pencha vers moi pour m'aider à me redresser, avant de me repondre :
-Vous avez si bien danser hier, ma Dame ! Hier je ne pouvais y croire, je n'avais jamais rien vu de semblable ! Vous étiez la beauté et la grâce, mais vous en avez trop fait: a peine aviez vous fini votre representation que vous vous êtes éffondré, au comble de l'épuisement.
Je la regardais d'un air si insistant pour connaître la suite qu'elle éclata de rire, mais elle ne me dit rien d'autre. Je lui fis des yeux suppliants pour qu'elle continue, parce que je ne savais comment formuler ma question consernant Shahrukh. J'ajoutais donc :
-Et... ?
Elle me fit les gros yeux, -auquels elle ajouta un clin d'oeil-; Elle se retourna et fis un geste... a quelqu'un derrière elle ?
-Messire Shahrukh, je vous laisse avec ma maîtresse.
Je compris brusquement que celui ci était présent depuis le debut, ce qui expliquait le mutisme de ma servante; Le fait qu'elle me vovoyait aurait du m'interpeller, mais je n'y avais prêté guère d'attention. Elle se retourna une dernière fois vers moi :
-Soyez reconnaissante envers Messire Shahrukh, il a veillé sur vous durant toute votre convalescence.
Elle fit une petite courbette en sa direction, tandis que je me retenais de me cacher sous mes draps. Pars pas Preity, je t'en pris, reste, reste, reste !
Elle sortit de la salle, pouffant lorsqu'elle vit que je la fusillais du regard...
Shahrukh s'avance de son habituelle demarche chaloupée, puis avec la même souplesse, il s'assit sur la chaise que Preity venait de quitter, m'adressant un sourire qui me fit chavirer le coeur :
-Vous allez mieux ?
-J'ai... un peu froid, balbutiais-je.
Sans me quitter du regard, il prit mes mains entre les siennes, puis tenta de les rechauffer :
-Par le bagne des étoiles [dsl fallait bien que je la place la réplique de Han xD] vous avez les mains glacées !
Etait-il donc inconscient de l'émotion qu'il me produisait lorsque nous étions en contact ? J'allais presque m'y habituer, lorsque qu'il enleva l'une de ses mains pour la porter à mon front; Cette fois-ci je manquais de defaillir en sentant ses doigts relever les mèches trempées qui me tombaient sur les yeux, avant de glisser m'effleurer la joue.
Comment cet homme pouvait-il m'inspirer tant de sentiment ?
Mon coeur battait à tout rompre, tandis que ma respiration se faisait irrégulière et laborieuse; Je crois qu'il prit finalement conscience du trouble qu'il produisait sur moi, parce qu'avec un curieux sourire il retira sa main -non s'en m'avoir caressé la joue une dernière fois.
Qui sait ce qui se serait passé si Priyanka et Madhu n'était pas entré dans la pièce ?
Shahrukh s'était penché à demi sur moi, mais lorsqu'elles surgirent il se redressa aussitôt; J'aurais desiré de tout coeur qu'elles ne fussent pas arrivé, et que Shahrukh m'embrasse, comme il avait eu l'intention de le faire quelques secondes auparavant. Mais bon...
Shahrukh laissa place à mes soeurs, il les salua courtoisement avant de se diriger vers la porte. Je n'écoutais pas ce que Madhu me disait, je suivais Shahrukh des yeux : il sortait de la pièce, m'adressant un clin d'oeil en sifflotant à mon attention l'air d'une chanson bien connu d'un menestrel de la cour, qui valait pour moi bien plus qu'une declaration :
« Tujhe Dekha To Yeh Jaana Sanam,
Pyar Hota Hai Deewana Sanam... »
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