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 L'histoire de Clara Lenoir

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Jessicayumi
Ecrivain amateur
Jessicayumi


Nombre de messages : 7
Date d'inscription : 15/06/2008

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MessageSujet: L'histoire de Clara Lenoir   L'histoire de Clara Lenoir EmptyDim 15 Juin - 18:52

Avant toute chose...


Cette histoire est l'histoire de Clara Lenoir une jeune fille vivant dans l'univers de JKR. Ne soyez donc pas surpris de voir des Harry Potter et Poudlard.



-----------------

    Un cri. Le premier cri d'une petite fille. Clara Lenoir naît un lundi 24 février dans les alentours de deux heures du matin. Ses pleurs ont cessée remplacé par des petits gazouillis. La petite est bercée par sa mère, Sophie, sous l'oeil attentionné de son père Mickaël Lenoir et de son petit frère Mathieu. Ce dernier, bien qu'il n'est que deux ans, regardé sa petite soeur comme un cadeau. Son père prit son fils et le posa aux côtés du bambin et de sa mère. Madame Lenoir présenta, avec une voix douce, la petite Clara qui sommeillait à présent. Mathieu regarda sa mère d'un regard interrogateur, laissant un sourire se former sur les lèvres de celle-ci. Elle déposa un baiser sur le front de sa fille puis sur la joue de son fils.

    Clara grandit. Elle et son frère étaient proches. Sans cesse en train de se taquiner, les deux enfants aimaient se courir après dans le jardin, jouer à toutes sortes de jeux, et bien que des coups de colères éclataient parfois entre eux, leurs parents étaient là pour arranger le coup. On ne pouvait pas vraiment dire qu'il y avait de la jalousie, car Madame et Monsieur Lenoir faisait de leur possible pour que leurs enfants chéris ne soient favorisés. La famille Lenoir était une famille aimable et fidèle envers eux-mêmes et les autres.

    Clara était une jeune fille au corps léger. Son doux visage ovale dissimulé une figure au fin sourire magnifiquement dessiné. La jeune enfant avait hérité des mêmes yeux que sa mère : Des yeux verts brillant, qui d'après les propos de son père, devenait bleu dans l'ombre. Si elle avait hérité du regard doux de sa mère, la petite Clara avait la même chevelure que son père : Des cheveux bruns, foncé vers les racines. Elle avait ses cheveux courts, légèrement bouclés.
    Mathieu, pour faire court, avait des yeux noirs, des cheveux bruns en bataille -comme son père-. Son visage était le même que l'enfant : Ovale. Mince aussi.

    Cette douce vie aurait été des plus basiques si un évènement n'était pas venu gâchée la douce vie de la famille Lenoir. C'était un premier mars, soit le jour de l'anniversaire de Mathieu. Le jeune garçon fêtait ses neuf ans. Le jeune garçon était souriant devant son gâteau, sous les flashes de l'appareil photo du père. Clara chantonnait à tue tête la chanson bien connu, qu'on chante à quelqu'un qui fête son anniversaire. Madame Lenoir, fière de l'éducation de son fils, encourageait son fils à souffler les bougies, encore allumé. Mathieu ne se fit pas attendre et souffla les neuf bougies d'un seul souffle. Clara et sa mère applaudissaient, alors que son père continuait de photographier le jeune garçon.
    Après avoir mangé le délicieux gâteau, Clara et Mathieu montèrent dans leur chambre, au premier étage. Clara et Mathieu se chamaillaient amicalement en se chatouillant et se poussant mutuellement. Puis après avoir entendu des pas de l'escalier, -qui signalait que les parents allaient venir leur faire un dernier baiser avant d'aller se coucher- les deux jeunes enfants se calmèrent et partirent se mettre en pyjama. Après avoir fait la bise à chacun des parents, Clara et Mathieu fermèrent les yeux. N'arrivant pas vraiment à dormir, la petite Clara rouvrit les paupières.


    « Mat' ?
    - Hum, répondit la voix du garçon.
    - J'n'arrive pas à dormir. »

    La petite enfant se retourna pour regarder son frère qui dormait dans un lit se trouvant contre le mur à côté de la fenêtre. Mathieu la regardait aussi. Clara afficha un sourire pour montrer qu'elle était rassurée. Elle aimait beaucoup son frère ; son protecteur, en quelque sorte. La jeune enfant parcoura la chambre du regard et s'arrêta au niveau de l'armoire, qui se trouvait de l'autre côté de la fenêtre. Une ombre noir était présente, Clara en était sûr : Il y avait deux yeux. Son sang se glaça. Sa gorge se sécha. Son regard ne pouvait arrêter de figeait cette ombre suspect. La peur de la gamine ne fit que s'empirait quand elle se rendit compte que la silhouette bougeait. Ne pouvant pas détournait le regard, l'enfant ouvrit la bouche, puis la referma. Puis après avoir soupiré bien fort, la petite fille essaya de dire, sans trop bafouiller.

    « Mat' !
    - Quoi encore ? s'exclama le garçon.
    - Y a... y a un...
    - Un quoi ?! »

    Il semblait agacé, coupé dans son sommeil. Mais la pauvre Clara était pétrifié de peur. La forme ne bougeait plus. Peut-être avait-elle simplement rêvé. La petite fille se redressa sur son lit, intrigué. Elle était sûr d'avoir vu l'ombre bougeait. Elle plissa les yeux pour mieux regarder la forme. C'est à cet instant que la fameuse créature se refit remarquait. Elle sauta sur le lit de la jeune fille. La gamine laissa un cri sortir de sa voix. Elle n'avait jamais criée aussi fort. Mais il faut dire que quand on se retrouve devant un animal aux longs poils à quatres pattes on se pose évidemment des questions. De plus que la famille Lenoir n'a pas d'animaux de compagnie. Mais si ce n'était que ça ; Clara pu voir avec précision la créature, éclairé par le rayon de lune qui passer par la fenêtre des enfants. C'était une sorte de gros chien -non, un loup plutôt- aux pelages gris, marron. De grosses canines laissaient passer un peu de bave. La créature contenait deux gros yeux qui ne pouvaient que faire peur.
    Mathieu avait sauté de son lit. Clara, elle, était toujours paralysé devant le monstre, assise sur le lit. Par réflexe, le brave garçon entraîna sa soeur en dehors son lit. Les deux enfants étaient contre le mur. Le visage de Clara s'était blanchit, horrifié. Elle se retrouvait comme dans ses cauchemars. Et bizarrement, la peur l'empêchait de pleurer.
    La porte s'ouvrit en volé et le père apparut. Son visage se décomposa devant le monstre. Le premier geste qu'il pu faire fut d'appeler sa femme en renfort. Après être sûr que sa compagne est bien comprit son message, Monsieur Lenoir se tourna vers le monstre en ordonnant de ne pas attaquer les enfants. Bien sûr, le monstre n'avait qu'à faire des ordres du ''moldu''. Il se contenta de grogner et d'hérisser les poils. Rien de bien accueillant pour la mère des enfants qui venaient d'entrer sa baguette à la main. Mais alors qu'elle allait lancer un sort, le montre -d'un coup de patte- rejeta la baguette trop loin pour qu'elle puisse la récupérer.


    « Laissez les tranquille ! Sal loup-garou ! Vous êtes un monstre Greyback !
    - On peut faire un marcher. Vous aidez le Seigneur des Ténèbres ou... »

    La tête du monstre se tourna vers les enfants, mais en particularité vers Clara. Clara, qui claquait des dents. Car bien qu'elle n'avait que sept ans, elle comprenait très bien que le monstre, portant le nom de Greyback, ne lui voulait pas de bien. Quoi ils ne le savaient pas encore. En tous cas, à cet instant précis, la gamine ne s'intéressait pas de savoir qui été ce seigneur des ténèbres.

    « Je mordrais cette belle chaire tendre ! »

    Clara s'évanouit. Mais, heureusement -ou plutôt malheureusement- la patte du monstre empêcha la chute totale. Les enfants étaient prisonniers, à la merci de Greyback. Et le pauvre Mathieu qui se retrouvait tout seul debout, face au monstre a dévisagé ses parents. Le regard impatient se tourna vers Mathieu -qui avala de travers sa salive-, puis vers ses parents. De toute évidence, il attendait la réponse de Madame Lenoir, avec impatience.

    « Jamais ! Vous m'entendez JAMAIS ! Maintenant partez ou... ou... »

    Ou quoi ?! De toute façon, le loup-garou n'avait rien à craindre : La baguette était trop loin et le temps d'allait la chercher, le loup garou aurait le temps de savourer le plaisir de mordre un enfant. Ce plaisir, qui d'ailleurs, fut prit par le loup-garou. En effet, l'animal attrapa la gorge de la jeune fille en pleine dent. Le visage devient encore plus blanc quand les crocs du monstre s'enfoncèrent. Ses yeux, sous la pression, s'ouvrirent, laissant un regard vide s'installait dans son habituel regard bleu. Le monstre lâcha la gamine qui refermait les yeux. La chute ne la réveilla pas. Elle était bel et bien inconsciente. Mathieu cria, ainsi que sa mère qui pleurait. Mickaël, le père était tombé à genoux et était devenu blanc -mais quand on voyait la blancheur du visage de Clara, le visage de l'adulte aurait paru gris-. La mère prit sa baguette et folle de rage lança un sort que le monstre évita. Bien évidemment, il s'enfuit, content de ses gestes. Madame Lenoir le suivi un instant continuant à lui lançait des sorts. Mathieu, lui, eut le courage de s'agenouillait auprès du corps inanimé de sa soeur, d'enlever les quelques cheveux qui le gênait et observa la blessure. Deux gros trous étaient présents sur la nuque de l'enfant. Du sang coulait lentement. La mère de Mathieu revient le visage décomposé ; son habituel beau visage n'était plus. Pour une fois, elle avait des yeux remplis de rage et des cheveux en bataille. Mickaël s'était relevé tant bien que mal. Ils se rassemblèrent devant le corps de corps de la petite fille. La mère ordonna à Mathieu d'aller boire un thé ou une autre boisson qui pourrait lui changer les idées. Mais bien qu'il aurait voulu rester auprès de sa soeur, le père de famille entraîna le jeune garçon dans la cuisine. Et malgré toutes leurs volontés, aucun membre de la famille ne pu fermait les yeux. Sauf peut-être Clara qui ne fit que se réveiller vers quatre heures du matin. Sa peau était glacée et la pauvre enfant se plaignait de maux de têtes. Elle n'avait pas encore comprit que sa vie était fichue et que plus rien ne serait comme avant.

    Un soir, lors du repas, Sophie Lenoir ordonna à sa fille de manger plus de légumes et de poulet. Cet ordre ne lui ressemblait pas, du moins elle n'encourageait pas à se resservir sans raison. Il devait bien y avoir une raison à cet ordre. Clara lança un regard vers Mathieu, puis son père en quête de réponse à ses questions. Mais comme rien ne vient, l'enfant se resservit, comme l'avait ordonné sa mère.
    Ce ne fut que le soir qu’elle eut la réponse à sa question. Après avoir aidé, avec son frère, à débarrassé la table, Sophie demanda à Clara de bien vouloir l’attendre dans la cuisine pendant qu’elle allait embrassé Mathieu. Mathieu surprit par cette ‘’solitude’’ lança un regard vers Clara. Pour toute réponse, la gamine se contenta d’hocher les épaules. Elle était, elle aussi, pour le moins, perdu. Mathieu et sa mère disparurent dans les escaliers. Bizarrement, Clara eut un frisson en se rendant compte qu’elle était seule. Vous savez, le silence s’installe. Et quand il y a le silence, on attend vraiment tout. Les moindres gémissements. Clara n’était pas peureuse. Elle avait l’habitude de tenter l’aventure pour connaître plus sur le monde. Elle aime connaître ce qui se passe. Ce silence là, dans la cuisine lui rappelait la soirée où Greyblack était arrivé par surprise. Cette soirée était restée dans les mémoires de tous et bien que Clara avait souvent questionné sa mère sur le fait que le loup-garou l’avait mordu, sa mère avait tout simplement dit à sa fille de ne plus en parler. La pauvre Clara ignorait les conséquences de cette soirée.
    Madame Lenoir redescendu les escaliers. Son visage était fermé. Cela ne rassurait guère Clara. Sophie demanda à sa fille de bien vouloir la suivre. La gamine suivit, la curiosité plus que présente. Ses pas la menèrent au grenier. La petite n’aimait du tout cet endroit. Quand elle était petite avec Mathieu, ils avaient une fois eu la peur de leur vie en jouant à cache-cache. Bien sûr, c’était des peurs de gosses, mais depuis, Clara et Mathieu évitaient tant bien que mal le grenier. Madame Lenoir fermit la porte derrière elle et alluma une bougie. Posant la bougie au sol, la mère s’accroupit pour être à la hauteur de sa fille. Elle posa ses deux mains sur les épaules de sa fille.


    « Tu te rappelles la nuit où Greyback est venu ? Eh bien, si je t'emmène ici, c'est parce quand un loup-garou mord un homme et bien l'homme devient à son tour un loup garou.
    - Mais je ne suis pas un loup-garou maman, fit remarquait l'enfant en lui montrant ses bras nus.
    - Non, mais toutes les pleines lunes, un homme devient un loup-garou. Je dois donc t'enfermer pour éviter que tu ne mordes quelqu'un d'autre.
    - Je ne mordrais personne. Tu peux compter sur moi, promit-elle. Tu n'as pas besoin de t'inquiétez et de m'enfermer.
    - Ce n'est pas si facile. Une fille de ton âge ne comprend pas. On en reparlera plus tard. Le temps presse. »
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Jessicayumi
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Jessicayumi


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MessageSujet: Re: L'histoire de Clara Lenoir   L'histoire de Clara Lenoir EmptyDim 15 Juin - 18:55

    La mère sortit sa baguette, sous le regard de sa fille. Elle se mit à lancer divers sortilèges autour de la pièce. Clara restait silencieuse et à la fois déçut ; elle s'était attendue à un peu de confiance. Pourquoi sa mère croyait-elle que Clara allait mordre quelqu'un d'autre. Jamais, il ne viendrait à l'idée de la jeune fille de faire ce manège. Désemparé, elle embrassa sa mère quand celle-ci eut finit et se retrouva seule dans le grenier, éclairé par une simple bougie. Un vieux drap était posé à terre. Clara s'y allongea essayant de s'endormir. Pourquoi donc cette punition ? La gamine de sept ans n'y comprenait rien.
    Quelques minutes s’étaient déroulées. Clara n’arrivait pas à trouver le sommeil. Elle avait peur du silence et du peu de lumière. Elle s’attendait à tout instant de voir surgir Greyback ou un monstre. L’enfant s’était donc levé et s’était mis à taper à la porte du grenier, fermé. Elle appelait de l’aide, elle demandait à lui ouvrit. Elle criait. Elle pleurait. Mais rien. Elle entendu sa mère se retourner dans son lit, son père renifler et Mathieu se redressait pour tendre l’oreille. C’est à cet instant qu’elle ne se sentit pas vraiment bien. Elle cessa de taper pour mettre ses mains sur son ventre. Elle avait des maux de ventre et de tête. Son souffle s’accéléra. Ses battements de cœurs se firent plus intenses. Elle avait du mal à respirer. Elle se sentait prises de vertige. Pour rester debout, Clara posa une de ses mains sur un vieux meuble. Bizarrement elle se sentait vidé de toute pensée, de tout souvenir ; et au contraire d’autre pensée l’emparait. Elle sentit ses membres s’allongaient, ses dents grandir, un museau remplaçait son nez. Elle ne s’avait plus où elle était. Elle regarda autour d’elle, ses yeux jaunes balayèrent l’endroit. Qui était-elle ? Elle ne s’avait plus. Une seule envie lui venait : Trouver de la chaire fraîche. Le loup-garou renifla. Elle en sentait, de la chaire, de la viande. Il y avait des prois dans cette maison. L’animal laissa un cri, un cri que tous les loups savent faire.
    Le lendemain matin, vers cinq heures du matin, la petite Clara ouvrit les yeux. Elle était allongée à terre. Elle regarda autour d’elle. Les meubles étaient cassés. La peur la saisit : C’était elle qui avait fait ça. Elle s’en rappelait à présent. Elle se souvenait de tout. Sa nuit en temps que loup-garou, mais aussi sa personnalité, sa vie, sa mère, son père et Mathieu. Paniqué, la jeune fille alla taper à la porte du grenier. A son plus grand soulagement, la porte finit par s’ouvrir et le visage de sa mère apparut. Clara se jeta dans ses bras en s’excusant et répétant cette phrase en pleurant :


    « J’ai pas fait exprès. »

    Le petit déjeuner fut silencieux, car presque personne n’avait pu dormir à cause des cris du loup-garou. A sa plus grande surprise, à aucun moment, Clara se fit gronder pour avoir empêché à la famille d’avoir dormit.

    Ce fut ainsi que se déroula la vie de Clara. Toutes les pleines lunes, l’enfant allait s’enfermer dans la cave et attendait que la transformation soit faite. Ses nuits là étaient les plus redoutés du mois. Ses nuits là, étaient particulièrement difficiles, car quand elle redevenait elle-même, elle se sentait vidé. Au bout de quelques mois, Clara devient maigre, son teint devient pâle. Son regard était parfois vide d’expression. Elle se mit à moins manger. Heureusement pour elle, sa famille la soutient.

    Un soir de pleine lune, alors que Clara était dans son grenier en train d’attendre la transformation, Mathieu sortit, en cachette de son lit pour aller à la rencontre de sa sœur. Le jeune garçon s’approchait de la porte, avec l’intention de voir sa sœur. Clara sentait que l’heure approchait. Elle se leva donc, ferma les yeux, ne voulant pas sentir l’horreur arrivait. Mathieu continuait d’avancer. Clara était en pleine transformation. Clara n’était plus Clara. Clara était un loup-garou. Mathieu était très proche. Le loup garou poussait son cri habituel. Mathieu entendit ce hurlement et pour une fois, il etait proche et ce cris était encore plus terrifiant que d’habitude. Le loup garou sentait bien qu’il y a de la chaire derrière cette porte, mais malgré ses efforts, les enchantements étaient bien trop fort. Les yeux jaunes du monstre regardaient autour de lui et vus qu’une fenêtre est ouverte. Il se dépêcha de sortir, existé à l’idée de pouvoir enfin savourer l’odeur du sang, le plaisir de tuer et de mordre. Mathieu entendit du bruit dehors, alors après s’être rendu compte que la porte était verrouillée, le garçon s’empressa de sortir dehors. Dehors l’air était frais et Mathieu fut plus que surpris de voir sa sœur sous forme de loup. C’était la première fois. Le loup garou s’approchait dangereusement de Mathieu. Grognant de plaisir, le monstre s’apprêtait à bondir, quand une louve au pelage blanc vient se plaçait devant Mathieu. Un combat s’engagea entre la louve et le loup-garou. Ce combat terrifiant, Mathieu du le voir. Vous n’imaginez pas sa réaction : Voir sa mère et sa sœur se battre alors qu’on n’a que neuf ans. Heureusement, Monsieur Lenoir prit son fils et l’emmena à l’intérieur, hors de danger. Ils attendirent que le combat soit finit.
    Au bout de quelques minutes, qui furent interminable, le loup-garou fila dans le bois, laissant sur le sol la louve blessait. Le monstre galopait (ça galope ?!) dans le bois à la recherche de proies. Au passage, l’animal ‘’bouffa’’ quelques rongeurs qu’il trouva dans son chemin. Il filait dans la forêt. La nuit continuait d’avancer et dans quelques heures, Clara reviendrait.
    En ouvrant les yeux, la première chose que la jeune fille vu, ce fut un soleil éblouissant. L’enfant se redressa. Où était-elle ? Elle regarda autour d’elle, fit quelque pas, à la recherche d’un chemin qu’elle reconnaîtrait. Mais à son plus grand malheur non. Elle marcha donc, à l’aveuglette. Son visage était pâle et fatigué.
    Après plusieurs heures de marche, l’enfant arriva devant une plaine et à une centaine de mètres, se dressait une maison de pierre. La maison comporté une cheminée qui fumait. Attiré, Clara s’approcha de l’habitation. Ses pas étaient lents. Même si la peur était là, Clara n’avait rien à perdre. Elle frappa, sans vraiment avoir d’intention. Demander son chemin peut-être. La seule chose qu’elle savait, c’est que cette maison l’attirait. La porte s’ouvrit et une femme d’une quarantaine d’année ouvrit. Ses cheveux blonds étaient en chignon. Des yeux couleur noisette se posa sur Clara.


    « Oui ? dit l'adulte.
    - Je... Je me suis perdue.
    - Entres donc. »

    Ne se faisant pas prier, l'enfant rentra à l'intérieur. Un homme entra, demanda qui les déranger de si bonne heure. En voyant la jeune fille, il s'arrêta et afficha un chaleureux sourire. La femme vient avec un bol rempli de chocolat chaud et le tendit à Clara. Celle-ci but d'un trait son contenu. Puis après quoi, elle se vit servir quelques biscuits. Trop heureuse de pouvoir manger, Clara en oublia même les politesses. Ce ne fut qu'après que Clara expliqua quand se baladant la nuit dehors, elle avait fini par se perdre en chemin. L'homme et la femme étaient à l'écoute. Ils lui promirent leurs aides, mais en attendant, ils lui proposèrent d'aller se reposer dans leur chambre d'ami. N'ayant pas envie de paraître malpolie, l'enfant accepta.
    Ce ne fit que plus tard, dans la journée que Clara pu en savoir plus sur cette famille d'accueil. C'était la famille Wingston. Des moldus. N'aillant pu avoir d'enfant, ils prirent plaisir de garder la petite Clara. Ils allèrent dès que le repas finit en ville posée des affiches pour essayer de retrouver les parents. Clara n'avait guère pu leur dire quoi que ce soit. Juste un nom : « Lenoir ». C'était sa seule carte à présent. Mais personne ne vient réclamer la petite Clara. Après deux mois d'attente, la famille Wingston se proposa pour devenir sa famille. Bien que l'idée ne lui plaisait pas trop, la jeune fille finit par accepter. Après tout, la famille Wingston était très gentille avec elle. Pour rendre hommage à la famille, Clara prit le nom de Wingston. Ainsi donc, Clara Lenoir devient Clara Wingston Lenoir.
    Clara grandit en compagnie de cet homme, qu'elle appelait Boby et de cette femme qu'elle appelait Josiane. Clara ne changea pas trop en quatre ans. Son regard était toujours entouré de cernes. Mais son visage garda sa couleur pâle et ses sourires devinrent très rares. Gardant la vérité en elle, Clara devient réservé et assez timide. Peureuse aussi, surtout quand la pleine lune approchait. La famille Wingston a toujours cru que Clara était malade. Elle ne parlait que quand on l'interrogeait ou que quand le besoin était présent. La petite Clara de sept ans n'était plus. C'était une Clara plus mature, qui préférait aller s'asseoir sur son lit, un livre de conte dans sa main ou à chantonner devant la maison, en pensant à son frère. Les soirs de pleines lunes étaient difficiles. Clara s'arrangeait pour sortir en cachette le soir pour s'enfuir dans la foret. Attaquer un membre de la famille lui ferait trop mal. Elle attendait donc qu'elle se réveille dans la forêt, au petit matin pour retourner vers sa demeure, sa maison : Les Wingston.
    Clara n'alla pas à l'école du village. Josiane avait été professeur et lui offrit tout son savoir.
    Quand Clara reçut sa lettre lui annonça qu'elle allait à Poudlard, elle paniqua. Elle, une fille comme ''elle''. Mais dans sa lettre, un message vient la rassurer. En effet, on vient lui expliquer que pour la sécurité des élèves, une sorte de remède lui serait donné, lors des nuits de pleines. Le cœur de Clara s’accéléra. Un remède. Elle ne s’avait trop de quoi il s’agissait, mais cela pouvait l’empêcher de se transformer, Clara serait plus qu’heureuse. Cette potion miracle était une potion nommé tue-loup. Le nom était inscrit sur le parchemin. Mais elle hésitait. Partir dans une école qui lui était en quelques sortes… Etrangère. Et puis, elle était attachée au Wingston qui la prenait comme leur fille. Mais elle finit par se décider et expliqua ses vraies origines. Quand je parle d'origine, je ne parle pas de loup-garou. Non, en grandissant loin de sa famille, Clara avait apprit à garder ses distances avec des personnes à qui ont ne pouvait laisser des informations. Et la famille Wingston aurait peut-être mal prit le fait que Clara soit ce qu'elle est. Non, la jeune fille expliqua qu'elle était une sorcière, tout comme sa mère. Elle ajouta qu'elle avait été admise dans une école de magie et qu'elle devait faire ses valises. A son plus grand soulagement, Josiane et Boby furent compréhensibles. Ils proposèrent même à la jeune fille de l'accompagner jusqu'à la gare, le jour J. Clara ne pu qu'accepter.

    Le jour J ! Enfin. C'était un premier septembre 1994. Clara avait fini par trouver le quai, malgré ses grandes difficultés. Les adieux avec la famille Wingston avait été moins dur que ce qu'elle avait imaginé. C'était Josiane qui semblait avoir du mal à voir partir son enfant protégé. Boby avait serré Clara dans ses bras en lui proposant de revenir pour les fêtes de fin d'année. Pour toute réponse, la jeune fille répondit qu'elle y réfléchira. Elle voulait avant tout visité Poudlard. Poudlard était un endroit de nostalgie, car sa mère en avait parlé. Rarement, mais quand elle en parlait, Clara se souvenait qu'elle et son frère partaient dans leurs rêves les plus fous. A présent, c'était à son tour d'entrer dans l'école de sorcellerie.
    Elle s’installa dans un wagon avec d’autres premières années. A son grand soulagement, elle eut droit à s’asseoir près de la fenêtre. Le compartiment était rempli de première année. Même si Clara n’avait prononcé aucun mot depuis le début du voyage, elle écoutait la conversation avec intérêt. En effet, les autres élèves -qui étaient tous des garçons sauf une- parlaient de la répartition qui allait être faite.


    « Moi mon frère est allé à Poufsouffle comme mon père, dit un des garçons.
    - J’espère allée à Serdaigle, approuva la fillette se trouvant en face de Clara. »

    Quelle était la maison idéale ?! A vrai dire, Clara n’avait pas de vrai avis sur la question. Si ses souvenirs étaient exacts, sa mère était partit à Serdaigle. Madame Lenoir avait une fois expliqué à ses enfants en quelques mots sa scolarité. Elle avait été une bonne élève, nommée préfète, puis préfète en chef. Clara ne savait rien d’autre. Elle avait été séparée de sa famille bien trop rapidement. La jeune fille baissa les yeux et observa ses pieds avec un soupir. Retrouvé sa famille était-il possible après quatre ans sans nouvelle. La jeune fille n’y croyait plus vraiment.
    Il fallut que lui secoue l’épaule pour la ramène à la réalité. En effet, on était en train de se présenter dans le compartiment et son tour était venu.


    « Moi c’est Laurianne Nagouni et toi ? demanda la fillette de tout à l’heure.
    - Clara.
    - Clara comment ?
    - Appelez moi Clara, tout court. »

    On lui avait souvent fait la remarque qu’une personne a un nom de famille. Clara préférait qu’on l’appelle que par son prénom. Car bien qu’elle est aussi héritée du nom de sa famille d’accueil, Clara n’arrivait pas à s’identifier avec aucun de ses noms de famille. Et malgré le regard surpris de ses futurs camarades, Clara ne voulut pas en dire d’avantage, n’ayant aucune confiance en ses élèves.
    Une fois le voyage dans le Poudlard-Express finit, la jeune fille s’empressa de prendre sa valise et de la tirée à l’extérieur. Là un géant les attendait. Il les guida jusqu’à des barques et demanda aux futures premières années de bien vouloir s’installer dans les barques. Clara s’y plaça sans grand mal. Le voyage se serait d’ailleurs très bien passée si une jeune fille, nommée Lily Northfell, n’avait passé le voyage qu’à se pencher pour voir ce qu’il y avait dans l’eau. Clara avait cru, à plusieurs reprises que le canot allait se retourner et la jeune fille n’avait un grand don en ce qui concerne la nage. Mais Clara put admirer l’horizon. Elle remarqua qu’une grande forêt se dressait un peu plus loin. Ayant comme un déclic, elle regarda le ciel, où la lue offrait un jolie clair de lune. Elle pensait avoir trouvé un endroit idéal pour ce cacher, lorsque le moment de se cacher se présentera. Pour en revenir à la barque, heureusement pour le groupe d’élève, présent sur le canot, Lily ne se pencha pas trop. Clara et le reste d’apprenti sorcier purent rentrer dans le château sans dommage.
    Clara fut émerveillée. Poudlard était ce dont on ne peut imaginer. Les couloirs s’enchaîner, les escaliers semblaient être sans fin. La jeune fille su de suite que les premières semaines dans Poudlard, allée être particulièrement difficile, sur le fait qu’il était facile de confondre un couloir avec un autre, ou bien un escalier avec un autre. Mais alors qu’elle était en train de monter les escaliers, elle fut surprise de voir un corps transparent traverser un mur. Un fantôme, peut-être. Clara fut surprise ; c’était la première fois qu’elle en voyait un.
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Jessicayumi
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Jessicayumi


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MessageSujet: Re: L'histoire de Clara Lenoir   L'histoire de Clara Lenoir EmptyDim 15 Juin - 18:56

    L’entrée dans la grande salle fut un moment fort. Il y a tant de regard figé sur vous. Il y a des murmures. Mais le plus incroyable, c’est ce plafond magique. Le plafond rassurait la jeune fille, sans savoir vraiment pourquoi. Ils traversèrent presque tous, la tête en l’air, à admirer le ciel virtuel. Après quoi, les premiers de la file s’arrêtèrent devant la table des professeurs. Un professeur commença à faire l’appel des élèves.

    « Nagouni Laurianne.
    - Poufsouffle. »

    La fille du train partit, en trottinant vers sa nouvelle maison. Clara la regarda. Elle n'avait guère apprécié cette fille dans le train, mais éprouva à cet instant la peur. La peur de ne pas avoir de ne pas avoir une maison. Peur, qu'on estime qu'elle n'est pas sa place ici. Ce que Clara ignorait, c'est que son frère avait eu la même peur deux ans auparavant. Et qu'à présent, Mathieu se trouvait sur une de ses tables, portant le blason de sa maison... Mais laquelle ?!

    « Northfell Lily.
    - Gryffondor. »

    C'était la fille de la barque. Un peu rêveuse à première vue. Clara suivi du regard la jeune fille des yeux, voulant voir son expression. Mais la jeune fille ne lui laissa pas ce plaisir. L'appel continue et Clara ne fut pas encore appelé. D'autres élèves eux connaissaient leurs maisons.

    « Sullivan Alenn.
    - Gryffondor. »

    Le jeune homme quitta le choixpeau trop grand pour lui et partit rejoindre Lily, qui avait un peu plus tôt prit place à la table de Gryffondor. A présent, il ne restait que six personnes. Une personne fut appelés et envoyé à Serdaigle. Le coeur de Clara s'accéléra. N'allait-on jamais l'appeler ?! Une deuxième personne fut appelé et envoyé à Serpentard. Clara baissa les yeux. Non vraiment, elle avait rêvé, en croyant qu'elle avait été admise à Poudlard. Mais elle se promit de rester jusqu'à la fin. Attendre son destin. Ce fut son nom qui fut appelé à cet instant.

    « Wingston Lenoir Clara »

    Son souffle s’accéléra. Non, ce n’était pas la pleine lune ce soir là, mais c’était une page qui se tournait. Car quoi qu’il arrive, elle avait sa place à Poudlard, son nom avait été nommé. Il ne pouvait pas y avoir d’erreurs. Clara avait laissé un sourire timide la parcourir. Ses sourires si rare, qui la rende si brillante. Ses yeux brillaient de bonheur. Il n’y avait aucun doute, Clara était heureuse. C’est dans des rares moments, qu’elle devient presque charmante. La jeune fille prit sa respiration et monta les quelques marches. La elle pu voir de plus près, le directeur Albus. Le vieil homme était assis sur sa chaise. Clara se retourna et s’assit sur le tabouret qui lui était destiné. De là, elle voyait les trois tables : Celle des Poufsouffles, des Gryffondors, des Serdaigles et des Serpentards. Elle balaya les trois tables du regard avec un plaisir qui ne peut-être expliqué. Pour une fois, tout les regard était viré vers elle. Pour une fois, on ne la regardé pas par rapport à ce qu’elle était. Rare sont ceux qui pouvaient la comprendre. Elle ne fut d’ailleurs guère surprise quand la voix du choixpeau résonna au fond d’elle. Elle aurait ronronné, comme les chats savent si bien le faire si elle avait pu.

    « Hum, voyons, où vais-je te mettre petite ?
    - Dans la plus belle maison, murmura Clara envahit par tant enthousiaste, sa joie de vivre. »

    A cet instant là, peut lui importé sa maison. Elle était sûr d’une chose : Elle était chez elle, à Poudlard. Qu’elle soit ce qu’elle est où non, elle serait répartit. Mas au fond d’elle, elle avait envie de s’avoir. Qu’elle serait sa maison. Quelle maison la représenterait ? Gryffondor pour le courage qu’elle a toujours eu en vivant telle qu’elle était ? Serdaigle, pour son côté loyal et travailleuse ? Serpentard, car elle toujours était maline concernant les endroits où elle devrait aller pour passer les nuits de pleines lunes ?! Ou bien serait-elle accueillit à Poufsouffle, pour sa mixité, sa timidité ou autre. Le choixpeau semblait hésité, mais rapidement, il fit son choix :

    « Serdaigle »

    Le cœur de l’enfant fit un bon dans sa poitrine. Elle ôta le choixpeau avec contre cœur, car elle avait l’impression que ce dernier pouvait la comprendre. Qu’il pouvait la rassurer, devenir son ami. Mais le choixpeau n’était pas un camarade et c’est avec détermination qu’elle s’engagea vers la table des Serdaigle. Elle s’assit et observa les derniers élèves réparties. Après quoi le professeur Dumbledore annonça devant toute l’école, qu’un grand évènement sportif allait avoir lieu : Le tournoi des trois sorciers. Mais cette manifestation n’intéressa que peu la Serdaigle. Elle fut, cependant, surprise d’apprendre qu’il existait différentes écoles de magie. Le repas fut servi et la jeune fille trouva son bonheur. La nourriture était à volonté. Après s’être servie à maintes reprises et après avoir remplies son ventre, Clara suivie les deux préfets de l’époque : Erin Van Hall et Bill Kaulitz. Les deux sorciers emmenèrent les premières années dans leurs salles communes. Clara ne tarda pas et partit se coucher.
    Le lendemain matin, après un petit déjeuné, à base de thé et, de biscuits secs, chaque élève reçut leurs emploie du temps. En une matinée, la jeune fille le connaissait par cœur. Elle avait trop peur de se tromper d’heure de cour ou autre. La jeune fille fut d’ailleurs convoquée par sa directrice de maison : Filius Flitwick. Celui-ci lui expliqua qu’elle devrait deux jours avant les soirées de pleines lunes allée voir le professeur Rogue. Le professeur des potions devrait lui donner un remède qui permettait à la jeune fille de se contrôler pendant qu’elle serait un loup garou. Contrairement à ce qu’elle pensait, ce remède ne l’a soignerait pas ; mais Clara accepta cette potion avec joie : Il lui faudrait juste ce cacher. Où ?! Elle le savait déjà, depuis la soirée des répartition : Elle avait aperçut la forêt Interdite, dans la barque qui les emmenait vers le château.
    Quand arriva, enfin, le moment d’aller chercher la potion, Clara ressentit comme une gêne. Elle ne s’avait comment allé chercher sa potion. Elle se décida et à la fin d’un cours de potion, prit le temps de ranger ses affaires. Après avoir vérifié qu’il ne restait qu’elle et le professeur, elle s’avança vers le professeur, timidement.


    « Professeur ?
    - Hum…
    - Je viens chercher une potion. Je ne sais pas si vous êtes au courant ; mais vous devez me donner une… »

    D’un geste de main, l’adulte fit taire l’élève, grogna quelque paroles que la jeune fille ne comprit pas, tout en prenant conscience que ce qu’on lui demandé ne lui plaisait guère. L’adulte sortit un flacon et le tendit vers l’élève qui le prit en le rangeant dans sa poche. Elle ne prit pas le temps de demander au professeur comment elle devait boire la potion, car l’allure imposante du maître des potions fit fuir la Serdaigle. Elle remonta dans son dortoir pour ranger soigneusement la potion. Elle profita de son temps libre pour envoyer une lettre à la famille Wingston. Elle leur donna un maximum de nouvelles.
    Le soir de pleine arriva enfin. Après s'être couvert chaudement, l'enfant quitta, à pas de loup, la salle commune. Elle descendit les escaliers et s'aventura dehors. Il faisait frais. Clara observa le château, pendant un instant : Elle n'avait qu'une peur ; celle d'attaquer, par accident un élève de cette école. Certes la potion devrait empêcher ce geste, mais le professeur Rogue avait peut-être oublié de lui dire quelque chose d'important. Mais elle n'avait plus le temps de se poser les questions. Elle courut jusqu'à la forêt interdite. Elle n'arrêta sa course qu'un peu plus loin. Elle avait pénétrer dans le bois. C'était la première fois qu'elle entrait dans cet endroit... Peu accueillant, je vous l'accorde. Clara marcha pendant un moment, tout en regardant les étoiles qui l'avaient guidés. Elle partait vers l'Ouest. Elle suivi les lumières des étoiles et finit par s'arrêter au pied d'un arbre. C'était un gros chêne. Clara s'accroupit à terre, emmena ses jambes contre sa poitrine et fermit les yeux. Elle avait si peur. Ses membres tremblaient. Elle resta un moment là, à pleurer son désespoir. Au bout d'un moment, elle releva la tête. Les battements de son coeur s'étaient accélérés. Non ! Elle était en train de perdre le contact d'elle-même. Il y avait un truc qui cloché. C'est à cet instant qu'elle y pensa : La potion ! Elle avait oublié de prendre sa potion. Habituée à attendre que la lune se montre, elle n'avait pas vraiment pensé à boire la potion. Elle fit un bond, se retrouvant debout, à chercher la fiole où était le remède. Elle ne le trouvait pas. Aveuglé par ses larmes, elle se fouillait, vidait e petit sac qu'elle avait prit avec elle. Elle murmurait des « Non, non... Non, pas ça », tout en sentant son coeur s'accélérait de plus en plus et tout en commençant à penser à autre chose que cette fiole. Elle commençait à penser à une autre boisson : Le Sang. Mais alors qu'elle commencait à perdre le contrôle d'elle-même, elle trouva la boisson. Elle était dans sa poche gauche. Elle prit la fiole et enleva le bouchon tremblante. Ses doigts étaient longs. Elle avait peur. Elle arriva à avaler la potion. Etait-ce trop tard ? Elle ne le savait pas. Elle sentit la potion passait dans sa gorge : Ce n'était pas très bon. Mais à cet instant Clara n'avait rien à faire du goût de cette potion. Elle ne s'avait pas si la potion avait vraiment fait effet. Elle regarda autour d'elle, paniqué. Elle comprit donc : Elle savait encore ce qu'elle faisait. La potion avait fait son effet. Elle s'avait qui elle était, mais était... Un loup-garou. Son corps était celui d'un loup-garou. Honte ! Bien que Clara aurait pu être heureuse de se contrôler, c'était aussi la première fois qu'elle voyait ce corps de loup. Elle était ça : Un corps moche, maigre. Elle s'accroupit. L'envie de sang s'était dissimulée, mais au fond de son coeur un attirement sauvage la piquait. Mais Clara se laissa partir dans ses pensées ; laissant cette envie disparaître peu à peu. Elle n'avait jamais de souvenir, après s'être transformé en loup-garou. C'était sa mère qui lui racontait si elle avait fait, oui ou non, des ravages dans le grenier de son ex-maison. Clara ignorait donc comment elle s'était enfuie de chez elle. Elle se souvenait du grenier, de sa transformation, puis plus rien... Ses premiers souvenirs étaient ensuite le ciel de la forêt qui l'avait emmenés chez les Wingston.
    Le lendemain matin, Clara se réveilla sous l'arbre. Elle avait retrouvé son corps svelte, son ton pale et tout ce qui suit. Clara se souvient s'être allongés après avoir longuement médité et s'être endormit, regardant la lune pleine. L'enfant était fatiguée. Elle avait peu et mal dormi. Elle monta dans son dortoir et alla se reposer, dormant toute la matinée. Tant pis pour les cours ; au pire, elle irait voir Filius Flitwick, pour lui expliquait son absence. Lui comprendrait, connaissant la vérité. Il fallait espérait que les autres professeurs soient d'accord. Clara se promit, avant de fermer les yeux dans son lit, d'aller au cours l'après-midi ; une matinée de loupé était déjà trop.

    C'est ainsi que Clara vit sa première année. Au fur et à mesure, elle prit l'habitude de retourner aux cours dès le lendemain matin ; sauf quand la fatigue était plus forte. Lors des vacances de Noël, l'enfant retourna chez les Wingston. Josiane l'acceuillit les larmes aux yeux, trop heureuse de revoir son enfant protégé. Boby, lui offrit à Clara un livre de conte, car il s'avait qu'elle adorait tout ce qui était conte. Ses vacances ne furent pas de tout repos, car Josiane insista pour que Clara aille voir un médecin, car elle l'a trouvé bien pâle. Mais le médecin ne trouva rien et se contenta de donner des médicaments à Clara qui grimaçait.

    La fin d’année se termina. A trois reprises, Clara rencontra des jeunes garçons se nommant Mathieu. Croyant avoir retrouvé son frère, elle s’était jeté sur le garçon, murmurant des « Mat’, Mat’… ». Mais vite l’individu la ramenait à la réalité. Mathieu Lenoir n’était pas dans cette école ! Le tournée des Champions se terminant, laissant un drôle de menaces frottait aux dessus des élèves : D’après Harry Potter –le Survivant-, le gagnant du tournoi, il avait vu le retour du Seigneur des Ténèbres ; le mage noir. Le sang de Clara se glaça, tout en réentendant ses quelques paroles, datant de plusieurs années :


    « Vous aidez le Seigneur des Ténèbres ou je mordrais cette belle chaire tendre !»

    La personne qui était pour cause de se qu’elle était donc… De retour ? Greyback avait agi pour ce mage. Refusant d’y croire, Clara Lenoir fit partit des personnes refusant d’admettre le retour de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, tout en étant inquiète. S’il était vraiment de retour, était-elle menaçait par rapport à ce qu’elle était ?

    Les grandes vacances arrivèrent et Clara passa les vacances d’été chez les Wingston. Elle restait enfermés dans sa chambre. Elle dormait avec difficulté, faisant des cauchemars, quand ce n’était pas les nuits de pleines lunes. Boby et Josiane s’inquiétaient : Le médecin ne trouvait pas d’explication à cette « faiblesse » physique et mental. Clara avait toujours été comme cela depuis qu’ils l’avaient recueillit chez eux, mais jamais ils n’avaient prêté aussi attention à Clara depuis. Un soir de pleine lune, alors que Clara s’apprêtait à partir dehors, pour passer la nuit dans la forêt, elle surprit la conversation des deux adultes, dans la salle voisine. Curieuse, elle s’arrêta un instant pour écouter.

    « Oh Bob’ ! Notre Clara… fit Josiane en sanglots. Notre pauvre enfant…
    - Ecoute chérie. Je pense que c’est cette école.
    - Comment ? L’école de Clara ?
    - Peut-être que c’est n’est pas bon pour Clara. Elle a toujours été faible ; mais depuis qu’elle est de retour pour les vacances, elle est encore plus faible…
    - Et elle parle dans son sommeil, rajouta-t-elle. Ce n’était pas le cas avant. Elle dit et répète : ‘’ Laissez moi ! Je ne veux pas ! Je veux seulement être normale !’’. Au Bob’, tu crois qu’elle ne nous a pas parlé de quelque chose. J’ai si peur que la petite meurt. Elle est si faible !
    - Ecoute-moi bien Josiane. Clara n’est pas bête. Elle nous dirait la vérité. Je lui fais confiance. Tu verras, après avoir prit des médicaments, elle reprendra des couleurs… Mais pour le moment, c’est toi qui dois te reposer. A demain. »

    La lumière de la chambre disparut. Clara, songeuse, quitta la maison pour passer une nuit dès plus désagréable, sans potion « Tue-Loup ».


à suivre...
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