continuez mon histoire

Il allait quitter ce monde seul, sans que peronne ne s'en rende même compte.
Car... Qui savait qu'il vivait? Qui savait qu'il était là, que chaque jour il passait devant la même boutique, que ses parents étaient décédés, que sa vie allait s'achever ici, cette nuit, tandis que...



La suite vous appartient...

Tandis que le soleil se couchait à peine. Le ciel commençait à s'endormir, bercé par des nuages rosés aidant le soleil à continuer sa course vers d'autres continents, l'attendant surement avec impatience. Ainsi, sous ce beau paysage, une jeune fille avancée, elle n'était pas encore au courrant de l'importance qu'elle allait prendre dans la vie d'un jeune garçon dans la fleur de l'âge, son seul but étant d'arriver chez sa tante sans se tromper de route, le billet lui expliquait pourtant bien comment faire mais elle n'avait jamais eu un sens de l'orientation très poussé.

Tandis que cette jeune fille s'approchait à pas lents, il ne cessait de relire sa feuille. Il connaissait le coin par coeur, il pourrait sûrement l'aider. Mais comment l'accoster? Elle paraissait si... Perdue!
- Hey! Vous avez besoin d'aide?
La jeune fille, surprise de cette interpellation, mit quelques secondes avant de répondre:
-Heu... Oui, volontiers. Je cherche l'allée des ambrumes.
Il chercha profondément dans son esprit, ne trouvant aucune rue de ce nom dans sa tête. Alors, il demanda un peu plus d'informations:
- Eh bien... On vous a un peu expliqué où c'était?
- Pas très loin d'un supermarché...
La lumière se fit:
- Ah!Oui! Alors, il vous faut tourner à droite, puis la 4ème à gauche, puis la troisième à droite. C'est le plus court.
Il la vit devenir toute rouge sous l'effet de la concentration:
- Heu... Ça va aller? Vous voulez que je vous accompagne?
- Non, c'est bon...
Il réfléchit quelques secondes pour trouver les bons mots:
- Je sais qu'à cause de tout ce qui se passe ces derniers temps, vous n'êtes pas rassurée mais... Je suis jeune et puis... C'est un peu ridicule dans cette ville... Nous ne sommes pas nombreux et nous sommes de confiance...



ps:ambrume est écrit avecune faute, je le sais, c'est fait exprès. Pourquoi? Faudra trouver une explication... Dans la suite!

La jeune fille regarda alors le garçon et vit qu'elle n'avait réellement aucune raison d'avoir peur. Il était petit, avait des lunettes très rondes et un vrai air innocent. Elle se décida donc lentement à le suivre, préférant la présence de quelqu'un à ses côtés que la solitude, c'était si insupportable...

- Oh allez, je ne vais pas jouer les timides. Je veux bien que vous m'accompagnez, j'y serai plus vite.

Le jeune homme sourit alors, content de la confiance qu'on lui portait, d'être utile à quelqu'un et d'avoir une occupation avec une fort belle fille pour le moment.

- Bien, nous allons y aller alors.

Il réalisa ensuite qu'un voyage silencieux serait assez inconvenant et lança la conversation, demandant les raisons de la visite de la jeune fille.

- En fait, je viens voir ma tante. Elle habite dans cette rue, les Ambrumes...
- Oh, je vois!!
- Elle est très malade. Je souhaite lui apporter mon soutien.
- Vous êtes attentionnée!!!
- Il le faut bien!
Et ils parlèrent ainsi sur tout le trajet. Il s'attachait petit à petit à cette jeune fille si douce...Quand le temps fut venu. Mais tout à coup...

Ils entendirent deux coups de feu. Ils ne voyaient pas leur provenance et cela accentua l'effet de panique. La jeune fille, qui avait l'habitude sa douce campagne où il ne se passait aucun évènement notable s'évanouit dans les bras du jeune homme, qui, deja peu rassuré, ne savait que faire de ce fardeau. Il devait courir, partir d'ici, il savait que, même pour une jeune fille aussi belle, il n'aurait pas du partir d'ici.

Il regarda donc derrière lui et vit que c'était dégagé, il se mit donc à courir, légèrement ralenti par le poids de le jeune fille, en direction de sa maison, espèrant les mettre à l'abri.

Une fois arrivés chez lui, il referma les volets et les portes pour se barricader dans sa maison. Cela faisait longtemps qu'il ne vivait plus avec ses parents, ils l'avaient rejetté lorsqu'il avait 13ans.Ça avait été un coup dur pour lui mais il avait su l'accepter. Au fond, c'était mieux ainsi.

La jeune fille se réveilla deux heures plus tard,tandis qu'il préparait à manger. Elle prit peur mais s'appaisa dès qu'elle reconnut le jeune homme.
- Que s'est-il passé? demanda-t-elle doucement tandis qu'elle l'observait faisant la cuisine.

Le jeune homme regarda la jeune fille d'un air réconfortant...

- Il y a eut des coups de feu et vous vous êtes évanouie, j'ai préféré vous ramener chez moi. Je suis désolée pour votre tante, mais il me semblerait plus sur d'y aller vers les alentours de midi... Lorsque le soleil ne permet pas les cachettes...

La jeune fille le regarda étonnée, elle n'avait aucune idée de ce qu'il pouvait bien se passer dans cette ville, il y avait l'air de se tramer quelque chose...

- Que se passe-t-il en ville ? Vous êtes tous si étrange...

- Rien! Que voulez-vous dire?
Le jeune garçon la dévisagea.
- Eh bien... Vous me dites que cette ville est calme et tout à coup, des tirs retentissent... Je me retrouve chez vous à me dire qu'il faut que j'y reste jusqu'à midi!!!C'est trois heures jusque-là!
- Je sais mais si vous voulez vous risquer dans la rue alors que les coups de feu se sont produits il n'y a pas si longtemps... C'est votre vie, pas la mienne!
Alors, la fille la regarda avec tendresse; elle se rendit soudain compte d'à quel point il était beau... Ce jeune garçon aux yeux verts.

Mais elle devait être fatiguée, elel ne comprenait rien à la situation et se laissait aller à des sentiments n'ayant aucun lieu d'être envers un homme qui refsuait de la faire sortir, mais après tout c'était pour la protéger, n'était-ce donc pas une marque d'attention ? Tandis qu'elle pensait à tout ça, le jeune homme interpréta son absence de réplique par le fait qu'elle aimerait rester là. Il finit donc la préparation de son repas et la servit à table, proposant à la jeune fille de s'assoir.

- Vous êtes décidée à attendre maintenant ? Si oui, vous pouvez venir manger.

Ils s'installèrent tous deux et le repas fut silencieux. Il repensait à tout ça, à cette jeune fille qui venait, inconsciemment,de lui sauver la vie... Il repensait à ces coups de feu, à ce silence inhabituel qui régnait dans la ville depuis quelques temps.
La jeunefille l'interrompit dans ses pensées:
- Tu vis tout seul ici?
- Oui.
Il détestait répondre aux questions qu'on pouvait lui poser et qui le concernaient. Mais la jeune fille au regard intense le dévisageait, demandant quelque chose d'un peu plus croustillant. Il pouvait bien lui en dire un peu, au pire,si elle devenait gênante...
- Oui, cela fait très longtemps que je suis seul...
Ainsi commença le roman de sa vie.

Il se mit à raconter toute sa vie depuis sa date de naissance jusqu'à son abandon. Prit dans le feu de l'action il s'arrêta de manger pour entreprendre des mimiques surprenantes mais lorsqu'il allait finir son récit, son invité le coupa.

- Est-ce que ... Est-ce que vous pleurez ?

Le garçon s'interrompit, et, oui, il pleurait. Un larme s'écoulait lentement jusqu'à dégringoler de son menton et venir éclater sur ses genoux. L'adolescent se ressaisit et en se rendant compte qu'il était en train de raconter l'événement le plus intime de sa vie qu'il n'avait jamais révélé auparavant et, gêné, se reprit :

- Ce n'est pas très intéressant n'est-ce pas ?
- Si si ! Vous racontez très bien mais, dit l'enfant avec un silence tout en montrant du doigt l'assiette presque pleine de son hôte, il faudrait que vous vous décidiez à manger.
- Ah euh, non. Je n'ai plus très faim. Je m'appelle ...

Les deux marquèrent un silence jusqu'à ce que la jeune fille demande d'une voix inquiète :

- C'est la première que vous entendez des coups de feu ?

Le garçon fit non de la tête.

- Deux semaines sur trois je dirais ...
- D ...! Vous devez être habitué à avoir des morts dans votre entourage ...
- Non, je ne connais presque personne ici. Cette rue est déserte, et toute celles du quartier aussi.
- Impossible, ma tante habite cette ville.
- J'ai dis le quartier pas la ville. Si je dis que le quartier est inabité c'est parce que je n'ai pas reçu de nouvelles ou de traces de vie de ses habitants depuis six ans. Je pense qu'ils ont du deserter comme mes parents un peu plus tôt ... En fait ici je ne connais qu'une deux personnes. Les magazins sont laissés pour ruines alors je me sert.