Jeu d'histoire infinie

C'était le cour de chinois et le prof nous a fait faire une rédaction, le sujet était comme par hasard:
"Décriver le pays d'où vous venez."
Il a dit qu'il les lirait ensuite. J'ai l'impression qu'aujourd'hui c'est mon jour de chance mais cette fois j'en ai vraiment eu: la cloche a sonner avant que lise mon oeuvre et les autres ne m'ont pas fait de "farces".

Plus que deux heures de torture avant de pouvoir rentrer chez moi et demander à mes parents si ils étaient d'accord pour les cours d'arts plastiques avec mon professeur de dessin.

Je commençais à m'impatienter, à la fin du cours de musique, lorsque la dernière cloche sonna. Je me propulsai en dehors de la salle de classe en même temps qu'Ayame et lui dit au revoir promptement sur le pas de ma prote, après qu'elle m'a raccompagné chez moi, pour vérifier que je ne tomberais pas.
... !!

Je passe la porte, pose mon sac à terre et m'assois dans un fauteuil avec un verre de lait et des gâteaux. Enfin chez moi, enfin de ces sadiques de camarades ... Mais d'ailleurs, où est maman ? Ca c'est étrange, elle devrait être rentrée depuis longtemps. Je laisse mon goûter pour grimper les marches d'un escalier à la française et j'entends ma mère, son rire ... Dans ma chambre ? Je pose la main sur la poignée et colle mon oreille à la porte et j'entends une autre voie. Mon coeur s'accélère, je reconnais cette voie, je la reconnais très bien.

*Faites que ce ne soit pas elle ! Je ...!*

Dans un souffle j'ouvre la porte à la volée, les yeux écarquillés. Que fait-elle là ? Pourquoi est-elle chez moi !? Je trouve une de mes voisines de classe, assise sur mon lit, riant avec ma mère. Ma camarade tourne la tête et m'aperçoit, elle me sourit. J'ignore pourquoi j'ai tout de suite eu peur de ce sourire là. C'est le sourire que font tous ses scélérats d'amis quand c'est l'heure de la blague. Ou quand c'est moi la victime, plutôt du coup bas ...